nouvelles de la ville
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nouvelles de la ville
Une nouvelle échevine en vue à Charleroi
Charleroi
Didier Albin
Publié le 14-01-21 à 12h14
Alicia Monard succèdera à Françoise Daspremont le 5 juillet.
Une nouvelle échevine en vue à Charleroi
D.R.
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L’accord est tombé ce mercredi en soirée, il a été annoncé dans la foulée aux membres du comité directeur de l’Union Socialiste Communale (USC) de Charleroi : à la date du 5 juillet prochain, l’échevine Françoise Daspremont passera le flambeau à Alicia Monard, dans le respect d’un engagement pris au soir des élections communales de 2018, mais qui n’avait pas été clarifié.
Jusque-là, les deux femmes n’étaient pas parvenues à s’entendre sur une échéance. Paul Magnette a chargé son chef de cabinet de trouver un consensus. Ce sera donc cet été. Sauf surprise, le changement s’opèrera en douceur : il n’est pas prévu de redistribuer les compétences au sein du collège, Alicia héritera des matières dévolues à celle qu’elle va remplacer : Egalité des Chances, Bien-Être animal, Personnes porteuses de handicap, Santé, Famille, Protocole et Associations Patriotiques, autant de compétences pour lesquelles il y a peu de moyens humains et peu de budget.
Un échevinat qui réclame un investissement politique important pour concrétiser les projets. Il nous revient aussi que la nouvelle échevine reprendra les collaboratrices du cabinet de Françoise Daspremont, une équipe 100% féminine. La rumeur de l’arrivée d’un nouveau secrétaire de cabinet a circulé, en la personne de Bernard Van Dyck. Selon le président de l’USC, Jean-Philippe Preumont, cette hypothèse est peu probable la volonté étant de travailler dans la stabilité. Et c’est de toutes façons le bourgmestre qui choisit les secrétaires en place dans les cabinets de ses échevins PS.
Françoise Daspremont ne cache pas sa tristesse à l’idée de partir, mais entend continuer à rester active en politique comme simple conseillère : "c’est une fonction que je n’ai encore jamais exercée car je suis devenue échevine dès ma première élection", rappelle-t-elle. "Je vais donc faire la boucle à l’envers." Dans l’exécutif de Paul Magnette, c’est elle qui compte la plus longue ancienneté.
Charleroi
Didier Albin
Publié le 14-01-21 à 12h14
Alicia Monard succèdera à Françoise Daspremont le 5 juillet.
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D.R.
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L’accord est tombé ce mercredi en soirée, il a été annoncé dans la foulée aux membres du comité directeur de l’Union Socialiste Communale (USC) de Charleroi : à la date du 5 juillet prochain, l’échevine Françoise Daspremont passera le flambeau à Alicia Monard, dans le respect d’un engagement pris au soir des élections communales de 2018, mais qui n’avait pas été clarifié.
Jusque-là, les deux femmes n’étaient pas parvenues à s’entendre sur une échéance. Paul Magnette a chargé son chef de cabinet de trouver un consensus. Ce sera donc cet été. Sauf surprise, le changement s’opèrera en douceur : il n’est pas prévu de redistribuer les compétences au sein du collège, Alicia héritera des matières dévolues à celle qu’elle va remplacer : Egalité des Chances, Bien-Être animal, Personnes porteuses de handicap, Santé, Famille, Protocole et Associations Patriotiques, autant de compétences pour lesquelles il y a peu de moyens humains et peu de budget.
Un échevinat qui réclame un investissement politique important pour concrétiser les projets. Il nous revient aussi que la nouvelle échevine reprendra les collaboratrices du cabinet de Françoise Daspremont, une équipe 100% féminine. La rumeur de l’arrivée d’un nouveau secrétaire de cabinet a circulé, en la personne de Bernard Van Dyck. Selon le président de l’USC, Jean-Philippe Preumont, cette hypothèse est peu probable la volonté étant de travailler dans la stabilité. Et c’est de toutes façons le bourgmestre qui choisit les secrétaires en place dans les cabinets de ses échevins PS.
Françoise Daspremont ne cache pas sa tristesse à l’idée de partir, mais entend continuer à rester active en politique comme simple conseillère : "c’est une fonction que je n’ai encore jamais exercée car je suis devenue échevine dès ma première élection", rappelle-t-elle. "Je vais donc faire la boucle à l’envers." Dans l’exécutif de Paul Magnette, c’est elle qui compte la plus longue ancienneté.
Darvadehors- Modérateur
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Re: nouvelles de la ville
Charleroi: le PTB au soutien des travailleurs de la ville
Haie d'honneur et distribution de petit-déjeuner devant le service propreté de la ville.
Une douzaine de membres du PTB de Charleroi s'étaient levés aux aurores tout comme les travailleurs du Service Logistique et Travaux qu'ils sont venus accueillir avec haie d'honneur et petits pains au chocolat.
La raison de cet accueil si chaleureux malgré la pluie était d'afficher publiquement leur soutien aux différents services de la ville tour à tour en grève depuis près de deux mois.
Pour Germain Mugemangango venir saluer les travailleurs de bon matin n'est qu'une marque de soutien dû à leur travail. L'élu de gauche souhaitait surtout dénoncer les conditions dans lesquelles les agents doivent parfois travailler. "Les problèmes qu'avancent les travailleurs sont connus depuis bien longtemps. Par exemple les contrats précaires et le manque de matériel adapté du type chariot pour le personnel d'entretien. Nous dénonçons aussi le manque d'effectifs comme l'a illustré la grève du personnel des guichets."
Ce mardi, c'était au tour du service propreté de se croiser les bras. Pour le chef de file du PTB, il faut comprendre les agents qui ne savent pas de quoi l'avenir sera fait. "En effet, pour le moment on constate une attaque de la ville contre les travailleurs du service de l'entretien. Il leur est conseillé d'aller chez TIBI mais en repassant par une sélection, une période d'essai et en changeant les contrats. On remarque que la ville se sépare d'agents. Nous trouvons que Paul Magnette tient un double discours. D'une part il fait des vidéos pour remercier les agents pendant la crise. Et d'autre part, cette majorité avec en premier le bourgmestre, n'a que mépris pour les revendications des travailleurs qui, depuis quelques mois, demandent du matériel, de bons contrats et un effectif suffisant."
Autre point mis en avant par le PTB est l'externalisation de certains services de la ville. "On voit que la ville de Charleroi se débarrasse de plus en plus de départements et de plus en plus de travailleurs. Monsieur Magnette aime à dire qu'il ne s'agit pas d'une privatisation, nous sommes bien d'accord car TIBI est une intercommunale, mais par contre la ville se débarrasse aussi de ses missions. Pour l'exemple de TIBI, il avait été dit qu'une externalisation à TIBI allait coûter moins cher à la ville et rendre le nettoyage plus efficace. La propreté se concentre sur l'hyper centre mais pas forcément dans les autres quartiers de Charleroi."
Pour le chef de file, il est normal de se ranger aux côtés des travailleurs car ils manquent de reconnaissance alors que leur savoir-faire va bien au-delà des missions qui sont confiées à des opérateurs extérieurs à la ville qui n'en font ni plus, ni moins.
https://www.dhnet.be/regions/charleroi/charleroi-le-ptb-au-soutien-des-travailleurs-de-la-ville-6000170ed8ad5844d17a1888
Haie d'honneur et distribution de petit-déjeuner devant le service propreté de la ville.
Une douzaine de membres du PTB de Charleroi s'étaient levés aux aurores tout comme les travailleurs du Service Logistique et Travaux qu'ils sont venus accueillir avec haie d'honneur et petits pains au chocolat.
La raison de cet accueil si chaleureux malgré la pluie était d'afficher publiquement leur soutien aux différents services de la ville tour à tour en grève depuis près de deux mois.
Pour Germain Mugemangango venir saluer les travailleurs de bon matin n'est qu'une marque de soutien dû à leur travail. L'élu de gauche souhaitait surtout dénoncer les conditions dans lesquelles les agents doivent parfois travailler. "Les problèmes qu'avancent les travailleurs sont connus depuis bien longtemps. Par exemple les contrats précaires et le manque de matériel adapté du type chariot pour le personnel d'entretien. Nous dénonçons aussi le manque d'effectifs comme l'a illustré la grève du personnel des guichets."
Ce mardi, c'était au tour du service propreté de se croiser les bras. Pour le chef de file du PTB, il faut comprendre les agents qui ne savent pas de quoi l'avenir sera fait. "En effet, pour le moment on constate une attaque de la ville contre les travailleurs du service de l'entretien. Il leur est conseillé d'aller chez TIBI mais en repassant par une sélection, une période d'essai et en changeant les contrats. On remarque que la ville se sépare d'agents. Nous trouvons que Paul Magnette tient un double discours. D'une part il fait des vidéos pour remercier les agents pendant la crise. Et d'autre part, cette majorité avec en premier le bourgmestre, n'a que mépris pour les revendications des travailleurs qui, depuis quelques mois, demandent du matériel, de bons contrats et un effectif suffisant."
Autre point mis en avant par le PTB est l'externalisation de certains services de la ville. "On voit que la ville de Charleroi se débarrasse de plus en plus de départements et de plus en plus de travailleurs. Monsieur Magnette aime à dire qu'il ne s'agit pas d'une privatisation, nous sommes bien d'accord car TIBI est une intercommunale, mais par contre la ville se débarrasse aussi de ses missions. Pour l'exemple de TIBI, il avait été dit qu'une externalisation à TIBI allait coûter moins cher à la ville et rendre le nettoyage plus efficace. La propreté se concentre sur l'hyper centre mais pas forcément dans les autres quartiers de Charleroi."
Pour le chef de file, il est normal de se ranger aux côtés des travailleurs car ils manquent de reconnaissance alors que leur savoir-faire va bien au-delà des missions qui sont confiées à des opérateurs extérieurs à la ville qui n'en font ni plus, ni moins.
https://www.dhnet.be/regions/charleroi/charleroi-le-ptb-au-soutien-des-travailleurs-de-la-ville-6000170ed8ad5844d17a1888
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Re: nouvelles de la ville
Le projet carolo de bus à hydrogène postposé faute de financement supplémentaire
En mai dernier, le gouvernement wallon avait approuvé le projet carolo « Waste to Wheels » visant à alimenter en hydrogène dix bus du dépôt de Jumet. Faute de financement suffisant, ce projet vient d’être postposé, a précisé jeudi le cabinet du ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry (Ecolo). Mercredi, le ministre avait été interrogé sur le sujet, en séance plénière du parlement régional, par le député libéral Nicolas Janssen.
Le projet carolo de bus à hydrogène postposé faute de financement supplémentaire
Grâce à sa capacité et sa facilité de stockage, l’hydrogène s’est profilé ces dernières années comme un des éléments qui permettront la transition énergétique et une meilleure intégration des énergies renouvelables dans différents secteurs d’activité, dont le transport.
« Nous travaillons au développement d’une filière hydrogène vert qui, comme toutes les technologies de transition, nécessite des aides », a expliqué le ministre. Dans le cadre d’un appel à projets, le gouvernement a dès lors sélectionné deux projets pilotes – l’un à Charleroi ; l’autre à Liège Airport. Ce dernier devrait être approuvé prochainement par l’exécutif régional.
Au dépôt de Jumet
Le projet carolo, baptisé « Waste to Wheels » et porté notamment par Engie, prévoyait la mise en place d’une station de production et de distribution d’hydrogène à partir de l’électricité issue de l’unité de production énergétique de TiBi, l’intercommunale en charge de la gestion des déchets à Charleroi. Avec l’objectif final d’alimenter une flotte de dix bus du dépôt de Jumet.
« Ce projet ne pourra finalement pas aller jusqu’à l’équilibre économique », a indiqué Philippe Henry. Selon son cabinet, le coût global aurait été sous-estimé et un financement public supplémentaire, allant au-delà de ce qui avait été prévu dans l’appel à projets, n’était pas possible. Le projet a donc été postposé.
« Un coup dur »
Si Engie repose sa candidature, il pourrait toutefois être à nouveau sélectionné dans le cadre du nouvel à projets qui sera lancé cette année.
« L’abandon de ce projet est un coup dur. L’hydrogène constitue une solution d’avenir que nous devons saisir en renforçant notre recherche et développement dans le domaine », a pour sa part regretté le député MR Nicolas Janssen.
Les bus électriques à hydrogène peuvent fonctionner avec de l’hydrogène ’vert’ ou ’décarboné’, surtout quand il est produit par l’électrolyse de l’eau. Par rapport à un véhicule diesel, ils offrent une solution zéro émission (ni dioxyde de carbone, ni particules polluantes). Ils ont, par ailleurs, un temps de recharge rapide (entre 5 et 10 minutes) et une autonomie d’au moins 300 km.
La NG
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Re: nouvelles de la ville
Augmentation des faits de détention de drogue: 899 infractions en 2019 à Charleroi
Les zones de police sont confrontées, chaque jour, à une criminalité de nature diverse et variée. Les stupéfiants en font d’ailleurs partie. De nombreuses zones de police mènent d’ailleurs une lutte acharnée afin de limiter le phénomène.
À Charleroi, d’ailleurs, il s’agit d’une priorité de la zone de police. À titre comparatif, les infractions liées à la drogue en 2000 se chiffraient à 1.833 contre 899 en 2019, soit une nette diminution. Toutefois, lorsqu’on s’attarde au phénomène de détention de produits stupéfiants, on constate une augmentation progressive du nombre d’infractions sur les 10 dernières années. Si, à première vue, cela peut être perçu comme quelque chose de négatif, il n’en est rien.
En effet, ce qui explique cette hausse (de 434 en 2009 à 582 en 2019), c’est simplement le renforcement du travail de terrain des agents de la police de Charleroi. « Premièrement, il faut noter les actions du PSO sur le deal de rue et deuxièmement, l’augmentation des contrôles de drogue au volant », précise le porte-parole de la police de Charleroi, David Quinaux.
Des chiffres significatifs du travail mené
Sur la zone Aiseau/Chatelet/Farciennes, le constat est le même. Le nombre d’infractions liées à la détention se chiffre à 202 en 2009 et à 244 en 2019. « La détention et le trafic de stupéfiants font partie de nos priorités. Cette attention toute particulière fait partie de notre Plan zonal de sécurité », indique le chef de zone, Philippe Borza. « En démantelant des trafics, nous obtenons aussi les identités des consommateurs. Puis, lorsque nous intervenons dans le cadre de rassemblements dans certains lieux problématiques, nous procédons aussi à des contrôles. »
Dès lors, le nombre de P.-V. dressés pour détention augmente logiquement. « Ces chiffres sont les indicateurs d’une activité policière, d’un travail de terrain. On ne reçoit quasiment pas de plaintes pour détention de stupéfiants, il s’agit de faits constatés par nos services. »
Tendance générale
Sur la zone des Trieux (Courcelles et Fontaine-l’Évêque), la tendance est identique : on passe de 24 infractions de détention en 2009 contre 57 en 2019. Pour Germinalt (Gerpinnes, Montigny-le-Tilleul, Ham/Heure-Nalinnes et Thuin), on passe de 124 faits en 2009 à 388 en 2019. Sur Brunau (Fleurus, Les Bons Villers et Pont-à-Celles), on constate une diminution, avec des chiffres en dessous de 100 infractions entre 2013 et 2018.
Cette dernière année, justement, 64 infractions avaient été enregistrées… contre 124 en 2019 ! « Lors des contrôles, nous avons plus de facilités aujourd’hui en matière de test. Avant, nous devions nous baser sur des signes extérieurs pour emmener quelqu’un au commissariat afin de lui faire une prise de sang. Avec les outils dont nous disposons aujourd’hui, nous pouvons réaliser plus de contrôles », détaille Christian Marit, chef de corps. « Désormais, nous menons aussi des actions en rue, notamment dans le centre-ville de Fleurus ou des jeunes un peu marginaux se rassemblaient. Nous avons un service « enquêtes et recherches » qui se focalise sur les stupéfiants. »
Les caméras, efficace !
Enfin, sur Lermes (Lobbes, Erquelinnes, Merbes-le-Château et Estinnes), la situation est plus ou moins stable (de 13 en 2009 à 18 en 2019). Néanmoins, le chiffre a triplé par rapport à 2018 qui enregistrait 6 infractions. Ceci dit, on remarque que la situation s’apaise là-bas. En 2011, les infractions se chiffraient à 42, à 36 en 2013 ou encore à 34 en 2014. Enfin, plus concrètement, toutes les infractions en matière de stupéfiants sont passées de 48 en 2000 à 34 en 2019. Pour le bourgmestre, David Lavaux, il y a une double explication : « Plusieurs établissements problématiques ont été fermés et, surtout, l’installation de caméras dans le centre d’Erquelinnes a porté ses fruits ! »
La NG
Les zones de police sont confrontées, chaque jour, à une criminalité de nature diverse et variée. Les stupéfiants en font d’ailleurs partie. De nombreuses zones de police mènent d’ailleurs une lutte acharnée afin de limiter le phénomène.
À Charleroi, d’ailleurs, il s’agit d’une priorité de la zone de police. À titre comparatif, les infractions liées à la drogue en 2000 se chiffraient à 1.833 contre 899 en 2019, soit une nette diminution. Toutefois, lorsqu’on s’attarde au phénomène de détention de produits stupéfiants, on constate une augmentation progressive du nombre d’infractions sur les 10 dernières années. Si, à première vue, cela peut être perçu comme quelque chose de négatif, il n’en est rien.
En effet, ce qui explique cette hausse (de 434 en 2009 à 582 en 2019), c’est simplement le renforcement du travail de terrain des agents de la police de Charleroi. « Premièrement, il faut noter les actions du PSO sur le deal de rue et deuxièmement, l’augmentation des contrôles de drogue au volant », précise le porte-parole de la police de Charleroi, David Quinaux.
Des chiffres significatifs du travail mené
Sur la zone Aiseau/Chatelet/Farciennes, le constat est le même. Le nombre d’infractions liées à la détention se chiffre à 202 en 2009 et à 244 en 2019. « La détention et le trafic de stupéfiants font partie de nos priorités. Cette attention toute particulière fait partie de notre Plan zonal de sécurité », indique le chef de zone, Philippe Borza. « En démantelant des trafics, nous obtenons aussi les identités des consommateurs. Puis, lorsque nous intervenons dans le cadre de rassemblements dans certains lieux problématiques, nous procédons aussi à des contrôles. »
Dès lors, le nombre de P.-V. dressés pour détention augmente logiquement. « Ces chiffres sont les indicateurs d’une activité policière, d’un travail de terrain. On ne reçoit quasiment pas de plaintes pour détention de stupéfiants, il s’agit de faits constatés par nos services. »
Tendance générale
Sur la zone des Trieux (Courcelles et Fontaine-l’Évêque), la tendance est identique : on passe de 24 infractions de détention en 2009 contre 57 en 2019. Pour Germinalt (Gerpinnes, Montigny-le-Tilleul, Ham/Heure-Nalinnes et Thuin), on passe de 124 faits en 2009 à 388 en 2019. Sur Brunau (Fleurus, Les Bons Villers et Pont-à-Celles), on constate une diminution, avec des chiffres en dessous de 100 infractions entre 2013 et 2018.
Cette dernière année, justement, 64 infractions avaient été enregistrées… contre 124 en 2019 ! « Lors des contrôles, nous avons plus de facilités aujourd’hui en matière de test. Avant, nous devions nous baser sur des signes extérieurs pour emmener quelqu’un au commissariat afin de lui faire une prise de sang. Avec les outils dont nous disposons aujourd’hui, nous pouvons réaliser plus de contrôles », détaille Christian Marit, chef de corps. « Désormais, nous menons aussi des actions en rue, notamment dans le centre-ville de Fleurus ou des jeunes un peu marginaux se rassemblaient. Nous avons un service « enquêtes et recherches » qui se focalise sur les stupéfiants. »
Les caméras, efficace !
Enfin, sur Lermes (Lobbes, Erquelinnes, Merbes-le-Château et Estinnes), la situation est plus ou moins stable (de 13 en 2009 à 18 en 2019). Néanmoins, le chiffre a triplé par rapport à 2018 qui enregistrait 6 infractions. Ceci dit, on remarque que la situation s’apaise là-bas. En 2011, les infractions se chiffraient à 42, à 36 en 2013 ou encore à 34 en 2014. Enfin, plus concrètement, toutes les infractions en matière de stupéfiants sont passées de 48 en 2000 à 34 en 2019. Pour le bourgmestre, David Lavaux, il y a une double explication : « Plusieurs établissements problématiques ont été fermés et, surtout, l’installation de caméras dans le centre d’Erquelinnes a porté ses fruits ! »
La NG
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Re: nouvelles de la ville
Exclusif: le permis pour la mosquée de Lodelinsart enfin octroyé par la Ville
Le projet de réhabilitation d’un site en mosquée à Lodelinsart fait couler beaucoup d’encre depuis près de dix ans. Aujourd’hui, le permis unique a été octroyé par la Ville de Charleroi qui imposait, en mars 2019, quelques modifications.
L’enquête publique avait démarré le 7 octobre dernier, concernant la « réhabilitation d’une friche industrielle en un lieu de culte et culturel ». Le projet est d’ailleurs bien connu du quartier : c’est celui de la mosquée At-Touba. Après dix années, et de multiples modifications au projet, le permis a enfin été octroyé par le collège communal de Charleroi, ce 12 janvier, « sous réserve du respect des autres dispositions légales et réglementaires et sans préjudice du droit des tiers ».
Tous les détails
La cuisine et le salon de thé ont été enlevés du projet. Ici, on retrouve donc : une grande salle de prière d’une capacité d’accueil maximale de 350 personnes, une salle de sport d’une capacité d’accueil de 20 personnes, une salle de détente d’une capacité d’accueil de 80 personnes, 4 salles de classe chacune d’une capacité d’accueil de 15 personnes, et 2 salles de réunion de 74 m² (capacité d’accueil de 20 personnes) et 35 m² (capacité d’accueil de 10 personnes).
Les abords seront également réaménagés, et un parking d’une capacité d’accueil de 96 véhicules est prévu.
Mohamed Benachir, le président de l’ASBL Mosquée At-Touba assurait : « On s’est réuni avec les services compétents et on a adapté le projet selon leurs demandes : on a retiré une salle, une cuisine… » À l’époque, il s’était manifesté face aux contestations des riverains : « Notre architecte me dit qu’il n’a jamais dû autant modifier un projet. Alors, on ne demande pas la charité, mais on demande à être considéré comme des citoyens à part entière dont on respecte les droits ».
Pétition
Depuis le rachat du terrain en 2011, l’ASBL Mosquée At-Touba n’en est pas à sa première tentative. En mars 2019, après 119 réclamations négatives introduites et 734 observations récoltées à la suite d’une enquête publique, la Ville de Charleroi ne refusait pas le projet… mais imposait des plans modificatifs.
Une nouvelle enquête avait donc débuté à Lodelinsart, il y a quelques mois et de nombreuses voix s’élevaient déjà en sa défaveur. Parmi elles, celle du président de l’association La Mémoire des Maîtres Verriers, Pierre Romain, qui pointait du doigt différents éléments du dossier. Il avait même créé une pétition qui a récolté 27 signatures. Cette fois-ci, on comptait 43 réclamations et observations.
La NG
Petit coup de gueule sans racisme hein pour pas encore que certain dise ça ou la mais on démolis plusieurs églises dans ce coins la Lodelinsart-Charleroi nord et notamment celle ou me suis marié mais ont construit des mosquées !!!!!!
Le projet de réhabilitation d’un site en mosquée à Lodelinsart fait couler beaucoup d’encre depuis près de dix ans. Aujourd’hui, le permis unique a été octroyé par la Ville de Charleroi qui imposait, en mars 2019, quelques modifications.
L’enquête publique avait démarré le 7 octobre dernier, concernant la « réhabilitation d’une friche industrielle en un lieu de culte et culturel ». Le projet est d’ailleurs bien connu du quartier : c’est celui de la mosquée At-Touba. Après dix années, et de multiples modifications au projet, le permis a enfin été octroyé par le collège communal de Charleroi, ce 12 janvier, « sous réserve du respect des autres dispositions légales et réglementaires et sans préjudice du droit des tiers ».
Tous les détails
La cuisine et le salon de thé ont été enlevés du projet. Ici, on retrouve donc : une grande salle de prière d’une capacité d’accueil maximale de 350 personnes, une salle de sport d’une capacité d’accueil de 20 personnes, une salle de détente d’une capacité d’accueil de 80 personnes, 4 salles de classe chacune d’une capacité d’accueil de 15 personnes, et 2 salles de réunion de 74 m² (capacité d’accueil de 20 personnes) et 35 m² (capacité d’accueil de 10 personnes).
Les abords seront également réaménagés, et un parking d’une capacité d’accueil de 96 véhicules est prévu.
Mohamed Benachir, le président de l’ASBL Mosquée At-Touba assurait : « On s’est réuni avec les services compétents et on a adapté le projet selon leurs demandes : on a retiré une salle, une cuisine… » À l’époque, il s’était manifesté face aux contestations des riverains : « Notre architecte me dit qu’il n’a jamais dû autant modifier un projet. Alors, on ne demande pas la charité, mais on demande à être considéré comme des citoyens à part entière dont on respecte les droits ».
Pétition
Depuis le rachat du terrain en 2011, l’ASBL Mosquée At-Touba n’en est pas à sa première tentative. En mars 2019, après 119 réclamations négatives introduites et 734 observations récoltées à la suite d’une enquête publique, la Ville de Charleroi ne refusait pas le projet… mais imposait des plans modificatifs.
Une nouvelle enquête avait donc débuté à Lodelinsart, il y a quelques mois et de nombreuses voix s’élevaient déjà en sa défaveur. Parmi elles, celle du président de l’association La Mémoire des Maîtres Verriers, Pierre Romain, qui pointait du doigt différents éléments du dossier. Il avait même créé une pétition qui a récolté 27 signatures. Cette fois-ci, on comptait 43 réclamations et observations.
La NG
Petit coup de gueule sans racisme hein pour pas encore que certain dise ça ou la mais on démolis plusieurs églises dans ce coins la Lodelinsart-Charleroi nord et notamment celle ou me suis marié mais ont construit des mosquées !!!!!!
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Re: nouvelles de la ville
Charleroi: fermeture définitive du tunnel Roullier à partir du 1er février
Dans le cadre des travaux Charleroi DC, le tunnel Roullier sera définitivement fermé à partir du 1er février prochain, comme l’indique la police de Charleroi.
Aux environs du 25 février, la rue de la Régence sera, elle aussi, fermée à la circulation et le boulevard Bertrand sera mis en sens unique montant (de l'Eden vers la place du Manège).
La NG
Dans le cadre des travaux Charleroi DC, le tunnel Roullier sera définitivement fermé à partir du 1er février prochain, comme l’indique la police de Charleroi.
Aux environs du 25 février, la rue de la Régence sera, elle aussi, fermée à la circulation et le boulevard Bertrand sera mis en sens unique montant (de l'Eden vers la place du Manège).
La NG
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Re: nouvelles de la ville
Soldes à Charleroi: Rive Gauche renforce ses mesures Covid-19 dès ce samedi
C’était il y a une semaine : des photos et vidéos d’incroyables files dans la galerie du centre commercial carolo Rive Gauche faisaient le tour des réseaux sociaux. 25.000 à 30.000 personnes s’étaient présentées ici sur toute la journée de samedi. Face à cette forte affluence, Rive Gauche a décidé de renforcer ses mesures sanitaires. Détails.
La semaine dernière, Rive Gauche a accueilli entre 25.000 et 30.000 personnes pour le premier samedi des soldes. « On ne s’attendait pas à autant de monde. En termes de chiffres, ça représente ce qu’on a fait au mois de décembre. On n’avait cependant pas connu de tels pics d’affluence, avec tant de personnes présentes dans la galerie au même moment », expliquait le Shopping Manager Pierre Foucart. Des images du centre commercial de Charleroi, noir de monde, avaient d’ailleurs parcouru toute la Belgique.
« À la suite des fortes affluences rencontrées ce jour-là, les équipes de Rive Gauche ont décidé de renforcer leur dispositif Covid pour les prochains samedis de soldes », annonce Pierre Foucart ce vendredi soir. « Cette décision a été prise en concertation avec la police locale et la Ville de Charleroi. Des patrouilles de police seront d’ailleurs présentes dans le centre commercial ce samedi. »
Une sécurité renforcée
Samedi dernier, déjà, la sécurité avait pourtant été renforcée. « Elle est là pour s’assurer du port du masque, qui est maintenant bien respecté. Elle vérifie que les clients respectent les files qu’on a balisées à l’aide de poteaux… », nous expliquait déjà le directeur après le week-end dernier. « Dès ce samedi, nos équipes de sécurité seront encore renforcées et des contrôles aux entrées seront mis en place », ajoute-t-il aujourd’hui. Toutes les files d’attente ont aussi été réorganisées dans la galerie.
Quelques conseils
Ici, on le rappelle, c’est la tranche horaire de 14 heures à 17 heures qui pose problème. Pour éviter l’effet de foule, Rive Gauche avait déjà décidé d’offrir le parking le samedi matin, afin d’essayer de mieux répartir les visiteurs. Il réitère l’offre. « Ce samedi, deux heures seront offertes de 10h à 12h et de 18h à 20h. Cette mesure permet de récompenser les clients qui évitent les heures de grande affluence. Pour bénéficier de cette réduction, rendez-vous au desk info de Rive Gauche avec un ticket d’achat du jour. »
Afin de garantir la sécurité de tous, une communication a aussi été lancée sur les réseaux sociaux et le sera dans la galerie, pour rappeler quelques règles sanitaires. Masque, sens de circulation, shopping de 30 minutes sont ici mis en avant… mais, surtout, l’obligation du shopping seul, qui a du mal à se faire respecter ! « On espère que toutes ces choses permettront un week-end plus calme que le précédent », conclut Pierre Foucart.
La NG
C’était il y a une semaine : des photos et vidéos d’incroyables files dans la galerie du centre commercial carolo Rive Gauche faisaient le tour des réseaux sociaux. 25.000 à 30.000 personnes s’étaient présentées ici sur toute la journée de samedi. Face à cette forte affluence, Rive Gauche a décidé de renforcer ses mesures sanitaires. Détails.
La semaine dernière, Rive Gauche a accueilli entre 25.000 et 30.000 personnes pour le premier samedi des soldes. « On ne s’attendait pas à autant de monde. En termes de chiffres, ça représente ce qu’on a fait au mois de décembre. On n’avait cependant pas connu de tels pics d’affluence, avec tant de personnes présentes dans la galerie au même moment », expliquait le Shopping Manager Pierre Foucart. Des images du centre commercial de Charleroi, noir de monde, avaient d’ailleurs parcouru toute la Belgique.
« À la suite des fortes affluences rencontrées ce jour-là, les équipes de Rive Gauche ont décidé de renforcer leur dispositif Covid pour les prochains samedis de soldes », annonce Pierre Foucart ce vendredi soir. « Cette décision a été prise en concertation avec la police locale et la Ville de Charleroi. Des patrouilles de police seront d’ailleurs présentes dans le centre commercial ce samedi. »
Une sécurité renforcée
Samedi dernier, déjà, la sécurité avait pourtant été renforcée. « Elle est là pour s’assurer du port du masque, qui est maintenant bien respecté. Elle vérifie que les clients respectent les files qu’on a balisées à l’aide de poteaux… », nous expliquait déjà le directeur après le week-end dernier. « Dès ce samedi, nos équipes de sécurité seront encore renforcées et des contrôles aux entrées seront mis en place », ajoute-t-il aujourd’hui. Toutes les files d’attente ont aussi été réorganisées dans la galerie.
Quelques conseils
Ici, on le rappelle, c’est la tranche horaire de 14 heures à 17 heures qui pose problème. Pour éviter l’effet de foule, Rive Gauche avait déjà décidé d’offrir le parking le samedi matin, afin d’essayer de mieux répartir les visiteurs. Il réitère l’offre. « Ce samedi, deux heures seront offertes de 10h à 12h et de 18h à 20h. Cette mesure permet de récompenser les clients qui évitent les heures de grande affluence. Pour bénéficier de cette réduction, rendez-vous au desk info de Rive Gauche avec un ticket d’achat du jour. »
Afin de garantir la sécurité de tous, une communication a aussi été lancée sur les réseaux sociaux et le sera dans la galerie, pour rappeler quelques règles sanitaires. Masque, sens de circulation, shopping de 30 minutes sont ici mis en avant… mais, surtout, l’obligation du shopping seul, qui a du mal à se faire respecter ! « On espère que toutes ces choses permettront un week-end plus calme que le précédent », conclut Pierre Foucart.
La NG
english man- Junior
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Re: nouvelles de la ville
Voici ce que gagnent réellement tous les bourgmestres de la région !
Le cadastre des mandats, et des rémunérations qui y sont liées, de tous les élus wallons est sorti récemment : l’occasion aussi d’expliquer les mécanismes de calcul
UN DOSSIER DE LOÏC DÉVIÈRE
Les rémunérations des hommes et des femmes politiques suscitent de nombreux fantasmes parmi la population. Elles sont pourtant publiées une fois par an en toute transparence au Moniteur Belge, via un grand cadastre des mandats et fonctions exercés qui détaille aussi absolument toutes les casquettes de chacun. Celui émanant de la Région est disponible depuis peu.
Vu les lenteurs du système belge, le dernier cadastre paru concerne l’année… 2019, mais après vérification, cela n’a guère évolué depuis lors. Pour être honnête, on a simplement transposé le revenu touché par Steven Royez, à Lobbes, à son successeur Luc Bauduin. Les salaires des bourgmestres et échevins répondent de toute façon à des prescrits légaux très clairs. En 2009, un barème a été fixé en fonction de la taille des entités et il est simplement indexé chaque année.
Comme on peut le constater dans le tableau ci-contre, à quelques centaines d’euros brut près qui s’expliquent sans doute par des données administratives, les mayeurs des communes de 10 à 15.000 habitants gagnent tous la même chose. Et il va de même pour les responsables de celles de 15 à 20.000 et ainsi de suite. Seule exception, une fois qu’on passe la barre des 150.000 habitants, ce barème cesse d’évoluer.
Magnette aussi prof
Ce qui explique que Paul Magnette soit le mieux rémunéré alors que Philippe Lejeune et Bruno Lambert ferment la marche. Attention, on parle ici de sommes brutes. Par ailleurs, dans presque tous les partis, l’élu doit reverser un pourcentage du salaire brut à sa formation politique, bien souvent 10 %. En outre, si certains exercent d’autres fonctions (voir par ailleurs), plusieurs mandats dérivés découlent automatiquement de la charge de bourgmestre et ne sont pas rémunérés : un siège au conseil de la zone de police et un autre au conseil de la zone de secours par exemple.
Pour revenir à Paul Magnette plus spécifiquement, en 2019, ce dernier avait aussi un avantage en nature : une voiture. Mais comme il dispose maintenant d’un véhicule en tant que président du Parti socialiste, il n’a plus demandé à en bénéficier. L’homme fort de la région touche d’ailleurs un salaire en prime comme dirigeant de sa formation politique. Comme on peut en avoir la confirmation dans le cadastre des mandats, il délivre aussi des modules de cours de quelques heures par an à l’Université Libre de Bruxelles.
Et les députés-bourgmestres ?
Dans le cadastre des mandats émanant de la Région publié au Moniteur belge, ne figuraient pas les députés-bourgmestres, qui seront affichés dans une prochaine publication. Leur cas est très spécifique : aucun politicien ne peut gagner, via ses fonctions publiques, plus de 150 % du salaire d’un parlementaire en Belgique. À Courcelles, contactée par nos soins, Caroline Taquin a voulu jouer la transparence. « Je touche 5.799,73 € net par mois comme députée et 2.355,36 € comme mayeure. Le reste étant retenu par la Commune. Mais de cela, je reverse encore une forte somme aux contributions. Et pour couper court à toutes les supputations, j’ai ma propre voiture et je ne dispose pas de chauffeur. »
Quant à Hugues Bayet à Farciennes, le PS national ayant voté le décumul financier, il reverse automatiquement son revenu de bourgmestre à sa formation politique et bénéfice uniquement de son revenu de député.
Dont acte.
La NG
Le cadastre des mandats, et des rémunérations qui y sont liées, de tous les élus wallons est sorti récemment : l’occasion aussi d’expliquer les mécanismes de calcul
UN DOSSIER DE LOÏC DÉVIÈRE
Les rémunérations des hommes et des femmes politiques suscitent de nombreux fantasmes parmi la population. Elles sont pourtant publiées une fois par an en toute transparence au Moniteur Belge, via un grand cadastre des mandats et fonctions exercés qui détaille aussi absolument toutes les casquettes de chacun. Celui émanant de la Région est disponible depuis peu.
Vu les lenteurs du système belge, le dernier cadastre paru concerne l’année… 2019, mais après vérification, cela n’a guère évolué depuis lors. Pour être honnête, on a simplement transposé le revenu touché par Steven Royez, à Lobbes, à son successeur Luc Bauduin. Les salaires des bourgmestres et échevins répondent de toute façon à des prescrits légaux très clairs. En 2009, un barème a été fixé en fonction de la taille des entités et il est simplement indexé chaque année.
Comme on peut le constater dans le tableau ci-contre, à quelques centaines d’euros brut près qui s’expliquent sans doute par des données administratives, les mayeurs des communes de 10 à 15.000 habitants gagnent tous la même chose. Et il va de même pour les responsables de celles de 15 à 20.000 et ainsi de suite. Seule exception, une fois qu’on passe la barre des 150.000 habitants, ce barème cesse d’évoluer.
Magnette aussi prof
Ce qui explique que Paul Magnette soit le mieux rémunéré alors que Philippe Lejeune et Bruno Lambert ferment la marche. Attention, on parle ici de sommes brutes. Par ailleurs, dans presque tous les partis, l’élu doit reverser un pourcentage du salaire brut à sa formation politique, bien souvent 10 %. En outre, si certains exercent d’autres fonctions (voir par ailleurs), plusieurs mandats dérivés découlent automatiquement de la charge de bourgmestre et ne sont pas rémunérés : un siège au conseil de la zone de police et un autre au conseil de la zone de secours par exemple.
Pour revenir à Paul Magnette plus spécifiquement, en 2019, ce dernier avait aussi un avantage en nature : une voiture. Mais comme il dispose maintenant d’un véhicule en tant que président du Parti socialiste, il n’a plus demandé à en bénéficier. L’homme fort de la région touche d’ailleurs un salaire en prime comme dirigeant de sa formation politique. Comme on peut en avoir la confirmation dans le cadastre des mandats, il délivre aussi des modules de cours de quelques heures par an à l’Université Libre de Bruxelles.
Et les députés-bourgmestres ?
Dans le cadastre des mandats émanant de la Région publié au Moniteur belge, ne figuraient pas les députés-bourgmestres, qui seront affichés dans une prochaine publication. Leur cas est très spécifique : aucun politicien ne peut gagner, via ses fonctions publiques, plus de 150 % du salaire d’un parlementaire en Belgique. À Courcelles, contactée par nos soins, Caroline Taquin a voulu jouer la transparence. « Je touche 5.799,73 € net par mois comme députée et 2.355,36 € comme mayeure. Le reste étant retenu par la Commune. Mais de cela, je reverse encore une forte somme aux contributions. Et pour couper court à toutes les supputations, j’ai ma propre voiture et je ne dispose pas de chauffeur. »
Quant à Hugues Bayet à Farciennes, le PS national ayant voté le décumul financier, il reverse automatiquement son revenu de bourgmestre à sa formation politique et bénéfice uniquement de son revenu de député.
Dont acte.
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Re: nouvelles de la ville
MARCINELLE
8.922 jours plus tard, la maison de Dutroux est toujours à l’abandon
Les travaux devaient débuter au premier trimestre 2021, le permis n’a même pas encore été déposé…
Après des années d’errance, le cas de l’ancienne maison Dutroux avait enfin semblé avancer en 2019 avec des plans et un calendrier établi dans le dossier « perspective de développement urbain ». Deux ans plus tard, alors que les travaux devraient débuter, si ça continue sans doute de s’activer en coulisses, strictement rien n’a bougé dans les faits. Le permis n’a même pas été déposé.
L’affaire Dutroux a marqué la Belgique entière, voire davantage. Personne n’a oublié le terrible été 1996 et la découverte de l’horreur à l’état pur. Qui ne s’est pas senti ému par les fillettes qui ont vécu le pire et par leur famille dont la douleur n’est pas mesurable ? Personne !
Dans ce contexte, certaines images en particulier restent dans la mémoire collective. Notamment cette fameuse maison de l’horreur, route de Philippeville à quelques hectomètres de la gare de Charleroi. C’est de là que sont sorties les survivantes Sabine Dardenne et Laetitia Delhez, disparues respectivement depuis mai et depuis quelques jours, encadrées par des policiers. C’est là aussi, hélas, que Julie et Mélissa ont perdu la vie, n’ayant pas été nourries par Michelle Martin.
La libération de Sabine et Laetitia, c’était il y a un quart de siècle, 25 ans, 8.922 jours pour être exact… Très vite, des voix s’étaient élevées pour transformer l’emplacement de cette maison en lieu de mémoire, pour les petites victimes, mais aussi pour toutes celles qui subissent des sévices similaires à travers le monde. Mais depuis lors, la maison est à l’abandon et se dégrade lentement, mois après mois.
Déjà plusieurs projets
Elle avait pourtant été acquise par la Ville pour 23.000 euros voici quelques années. En 2015, les autorités expliquaient qu’elles ne pouvaient pas « effacer ce qui s’est passé à cet endroit, mais nous voulons créer un espace permettant de ne jamais oublier. Nous avons choisi de créer une zone ouverte, lumineuse, arborée et minérale. »
À l’époque, cela devait aller vite, sauf qu’on n’a plus entendu parler du projet jusqu’en 2019. Il est réapparu, sous une nouvelle forme, dans le plan de « perspective de développement urbain » de la Ville de Charleroi. Là, on évoquait même un budget précis : 948.300,44€, dont 148.300,44€ en frais de personnel, le tout subsidié par la Région via la politique des grandes villes. « L’action consiste en la destruction de l’ancienne maison Dutroux et celle contiguë ainsi qu’en l’aménagement de ces deux parcelles en square mémoriel », y était-il détaillé.
On y retrouvait même une esquisse avec plusieurs bancs, de la verdure et des bacs végétaux. « La volonté est de réhabiliter ce quartier qui a été profondément marqué par l’affaire. Le projet vise à le transformer de manière positive en créant un lieu de rencontre et de recueillement, tout en lui conservant son histoire. Ainsi, les rues avoisinantes feront également l’objet d’une verdurisation des façades et des trottoirs afin de prolonger l’amélioration des lieux. »
Pas encore le permis
Et surtout, le document contenait un calendrier : « Les travaux devraient débuter durant le premier trimestre de l’année 2021 pour être achevés en 2024, selon nos estimations. » Sauf qu’on est au premier trimestre 2021 et qu’il ne s’est rien passé, hormis une sécurisation des accès (voir ci-contre) ! De bonne source, le permis nécessaire pour la démolition devrait seulement être déposé dans les prochains mois.
Bien sûr,
la Ville devait se montrer prudente dans un dossier aussi délicat et a préféré d’abord solliciter l’avis des parents des victimes sur le devenir du site. Mais en un quart de siècle, voire uniquement depuis 2015, les responsables ont déjà largement eu le temps d’agir. Tant techniquement que budgétairement, il ne s’agit pas d’un chantier compliqué à mener pour une Commune de la taille de Charleroi.
Et l’image ?
En attendant, ce symbole d’une affaire qui, outre l’horrible drame indescriptible, a terni fortement l’image de toute une région continue à se dresser et à pourrir sur pied. Les lieux semblent tout simplement à l’abandon. La fresque représentant un enfant qui joue avec un cerf-volant, placée devant la maison pour cacher la façade, continue à partir en lambeaux, sans oublier les tags. Depuis quelques mois, un trou béant se forme sur la toiture et l’humidité pourrit en plus la vie des voisins directs. Sans même parler des rats. Une honte.
Quand même une sécurisation pour empêcher les curieux d’accéder à l’intérieur…
En décembre 2019, deux blogueurs, Dirty et les Stars du Net, s’étaient introduits dans la maison de l’horreur et… y avaient tourné une vidéo qui dure une grosse quinzaine de minutes. Contacté à l’époque par La Nouvelle Gazette, Valentino Provenzano, gestionnaire des Stars du Net, avait accepté d’expliquer sa démarche.
« Nous réalisons des petites capsules depuis environ quatre ans. Certaines se veulent humoristiques, d’autres présentent des urbex, mais la majorité d’entre elles reviennent aussi sur nos actions pour aider les plus démunis. Ici, avec mon ami Nouchka Lévêque, nous ne voulions certainement pas manquer de respect aux victimes et à leurs proches. Avec quelques jours de recul, je peux comprendre que revoir les lieux ne soit pas facile pour eux et, s’ils en font la demande, je supprimerai immédiatement la vidéo. À la seconde même, en présentant mes excuses si nécessaire ! Mais nous voulions rappeler, notamment aux plus jeunes, la dangerosité de Marc Dutroux, la préparation de ses actes pour qu’il ne sorte jamais. Je crois que la cache n’avait jamais été filmée de la façon dont nous l’avons fait. Plus tard, j’aimerais que ma fille soit fière de moi, car je me suis bougé pour dénoncer ces actes odieux. »
Une polémique
Le clip, entrecoupé d’images d’archives à la manière d’un reportage, avait beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Mais les lieux sont tellement symboliques, tellement chargés d’horreur, que la démarche avait choqué une bonne partie des gens. Se filmer à l’endroit où Julie et Mélissa ont perdu la vie, s’y mettre en scène, cela n’était pas passé auprès d’une bonne partie de la population qui pointait du doigt une recherche de buzz, démentie par les principaux intéressés. Chacun se fera son opinion.
Quoi qu’il en soit, pour éviter que pareille scène se reproduise, la Ville de Charleroi dit depuis lors avoir sécurisé les accès à l’intérieur, sans doute en obstruant les entrées. On comprend évidemment que les autorités ne veuillent pas dévoiler davantage de détails, pour ne pas donner de mauvaises idées à d’autres, et se montrent extrêmement prudentes.
La NG
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Re: nouvelles de la ville
Heppignies: clap de fin pour l’Atelier 3000 et ses 106 travailleurs
Le funeste épilogue tant redouté a été confirmé lors du conseil d’entreprise extraordinaire de ce jeudi : la direction de l’entreprise de travail adapté « Atelier 3000 » fera aveux de faillite dans les prochains jours.
Il n’y a donc pas eu de miracle pour l’ETA d’Heppignies et ses 106 travailleurs valides et non-valides. Le couperet est tombé : l’entreprise active dans l’empaquetage et le publipostage déposera le bilan au 1er février. « Depuis des mois, nous pressentions ce scénario catastrophe. Certes, le Covid n’a rien arrangé. Mais la principale cause de ce désastre reste, pour nous, la mauvaise gestion du seul administrateur qui restait encore. Pendant trois ans, il s’est sucré sur le dos des travailleurs », regrette Julie Vincke, secrétaire adjointe de la Centrale Générale de la FGTB Charleroi.
Lors du conseil d’entreprise, les organisations syndicales ont bien tenté de le dissuader de trancher dans le vif sans passer par la case restructuration ou la PRJ – procédure de réorganisation judiciaire –, qui a pour objectif de préserver la continuité de l’entreprise sous le contrôle de la justice. « Mais on a bien compris que l’on parlait dans le vide et que la messe était dite… », déclare-t-on du côté syndical.
« Beaucoup resteront sur le carreau »
Ce sera donc la fermeture pure et simple. « Nous serons là bien sûr pour défendre les travailleurs, mais il ne faut pas se faire d’illusion : quelques ETA de la région reprendront peut-être l’un ou l’autre travailleurs. Mais beaucoup resteront sur le carreau. Il n’y aura malheureusement pas de possibilités de reclassement pour tout le monde », regrette Julie Vincke.
Sitôt la fermeture annoncée, tous les travailleurs ont d’ailleurs été invités à vider leur casier. Ils sont sortis par la petite porte, après plus de 30 ans de bons et loyaux services pour certains d’entre eux. Ce jeudi, c’est un uppercut qui les a éjectés du marché du travail.
En 2017, l’ETA fleurusienne, qui s’appelait encore « Atelier 2000 », avait déjà rencontré de graves difficultés. Elle avait finalement été rachetée. Le sursis n’aura été que de courte durée…
M-G.D.
La NG
Encore les plus faibles qui payent !!!
Le funeste épilogue tant redouté a été confirmé lors du conseil d’entreprise extraordinaire de ce jeudi : la direction de l’entreprise de travail adapté « Atelier 3000 » fera aveux de faillite dans les prochains jours.
Il n’y a donc pas eu de miracle pour l’ETA d’Heppignies et ses 106 travailleurs valides et non-valides. Le couperet est tombé : l’entreprise active dans l’empaquetage et le publipostage déposera le bilan au 1er février. « Depuis des mois, nous pressentions ce scénario catastrophe. Certes, le Covid n’a rien arrangé. Mais la principale cause de ce désastre reste, pour nous, la mauvaise gestion du seul administrateur qui restait encore. Pendant trois ans, il s’est sucré sur le dos des travailleurs », regrette Julie Vincke, secrétaire adjointe de la Centrale Générale de la FGTB Charleroi.
Lors du conseil d’entreprise, les organisations syndicales ont bien tenté de le dissuader de trancher dans le vif sans passer par la case restructuration ou la PRJ – procédure de réorganisation judiciaire –, qui a pour objectif de préserver la continuité de l’entreprise sous le contrôle de la justice. « Mais on a bien compris que l’on parlait dans le vide et que la messe était dite… », déclare-t-on du côté syndical.
« Beaucoup resteront sur le carreau »
Ce sera donc la fermeture pure et simple. « Nous serons là bien sûr pour défendre les travailleurs, mais il ne faut pas se faire d’illusion : quelques ETA de la région reprendront peut-être l’un ou l’autre travailleurs. Mais beaucoup resteront sur le carreau. Il n’y aura malheureusement pas de possibilités de reclassement pour tout le monde », regrette Julie Vincke.
Sitôt la fermeture annoncée, tous les travailleurs ont d’ailleurs été invités à vider leur casier. Ils sont sortis par la petite porte, après plus de 30 ans de bons et loyaux services pour certains d’entre eux. Ce jeudi, c’est un uppercut qui les a éjectés du marché du travail.
En 2017, l’ETA fleurusienne, qui s’appelait encore « Atelier 2000 », avait déjà rencontré de graves difficultés. Elle avait finalement été rachetée. Le sursis n’aura été que de courte durée…
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