RSCA - RCSC: Avant - Pendant - Après.

Anderlecht - Sporting Charleroi

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Compétition: Pro League

Date: mardi 19 janvier 2021

Journée: 25

Coup d'envoi: 21h00

Lieu: Lotto Park, anciennement stade Constant Vanden Stock.

Ville: Bruxelles (Belgique)

Historique des confrontations entre Anderlecht et le Sporting de Charleroi

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Kompany: "Contre Charleroi, on n’aura qu'une chance et il faudra la mettre au fond"

Une chose est certaine, Vincent Kompany respecte Charleroi. "C’est la définition d’une équipe bien organisée, très douée en contre. Plusieurs joueurs sont capables de faire la différence."

Il est bien conscient que gâcher des occasions comme ça a été le cas contre OHL ou Eupen ne sera pas une option s’il compte obtenir les trois points.

"Il n’est pas possible de se créer autant d’occasions contre Charleroi que contre Eupen. Il faudra être efficace. Et l’efficacité est leur force. On ne doit pas être naïf. Je ne dis pas qu’on va baisser l’intensité. On va aller à fond dans notre match."

Il voit une progression chez ses joueurs. Ils créent beaucoup mais marquent peu. "On donne également très peu d’occasions à l’adversaire. Si nos prestations sont analysées de manière objective, ce ne serait pas intelligent de désespérer et de commencer à parler de grands changements comme un passage à deux attaquants. Je dois trouver les détails, les automatisme pour que ça aille mieux."

Les derniers matchs ont mis en avant la maladresse de ses joueurs mais il ne baisse pas les bras. "Vous dites qu’on a plus de 2,5 buts attendus sans marquer ? Je ne dois pas vivre dans le passé mais je veux qu’on en ait trois, puis quatre et qu’ils soient tous de réels buts. Mais je le répète : contre Charleroi, on n’aura peut-être qu’une occasion. Elle devra être au fond. On ne doit pas espérer mais y croire."

La NG

EXPRESS

Proposition acceptée pour Lawrence, « Teo » absent

Anderlecht

Lawrence.
Le parquet a proposé deux matches de suspension dont un effectif au Jamaïcain exclu à Eupen. Proposition acceptée par Anderlecht. Lawrence peut jouer contre Charleroi et sera suspendu face à Waasland vendredi soir.

Menacé.
Murillo sera suspendu contre Waasland s’il est averti contre Charleroi.


Charleroi

Teodorczyk.
Malgré un mieux ce week-end, le Polonais n’est pas encore remis de maladie.

Akbib.
Comme face à Malines, le jeune défenseur Reda Akbib complète la sélection carolo.

Menacés.
Gholizadeh, Morioka et Belhocine restent sous la menace d’une suspension en cas d’avertissement ce mardi soir.

Entraînement.
Les Zèbres étaient à Tubize ce lundi. « Ça permettait de s’entraîner dans de bonnes conditions et de changer d’air », expliquait Belhocine.

La NG

AVEC UN CLASSEMENT AUSSI SERRÉ, BELHOCINE SAIT QUE TOUT NE SE JOUERA PAS EN JANVIER

« Trois matches importants, pas décisifs »

BENJAMIN HELSON

Battu pour la troisième fois de suite ce samedi soir, le Sporting de Charleroi va tenter de se relancer ce mardi en déplacement à Anderlecht, dernière formation battue par les Zèbres. Pour cela, Karim Belhocine espère que ses joueurs iront puiser de l’énergie dans les frustrations nées de la défaite contre Malines. « Au départ, on a été déçu, puis frustré et enfin il y a eu un petit sentiment d’injustice suite aux décisions arbitrales. Cela peut peut-être nous motiver. J’espère que les joueurs puiseront dans ce sentiment les raisons de se surpasser pour faire un résultat », expliquait le T1 carolo, conscient que si les dix jours à venir ne seront pas décisifs pour la course au Top 4, ils seront importants avec trois rencontres face à Anderlecht, le Standard et OHL, autant de concurrents directs. « C’est clair que les trois matches à venir, face à trois équipes proches de nous, seront importants, mais il restera encore pas mal de rencontres après ce mois de janvier et donc beaucoup de points à prendre », poursuivait Karim Belhocine.

Moins bien sur le plan comptable depuis le succès contre Anderlecht en décembre, le matricule 22 doit se relancer. Et il doit pour ça compter sur un jeu relativement bien mis en place et qui a permis de montrer de bonnes choses à l’Antwerp et à Ostende, malgré les deux revers. « On doit peut-être être plus décisif offensivement, notamment à domicile, et on doit retrouver l’organisation défensive qui caractérise Charleroi. Un manque de réussite ? Celle-ci doit se provoquer. Il faut qu’on reste positif, qu’on s’entraide et qu’on se batte. C’est le seul moyen de retrouver de la réussite. »

Le match entre les deux Sportings sera aussi une opposition entre une équipe plus jeune et une autre plus âgée. « C’est un fait, Anderlecht a une équipe jeune, nous avons celle qu’on a voulue. Le foot actuel fait qu’il n’y a plus de jeune joueur ou non. Des joueurs de 18 ou 20 ans peuvent avoir l’attitude d’un joueur plus expérimenté. Les joueurs sur le terrain sont tous professionnels et voilà. »

Si Charleroi traverse une période plus compliquée, Anderlecht a aussi connu des déceptions récemment, notamment vendredi soir à Eupen. « Il ne faut pas faire abstraction de l’exclusion. C’est une équipe avec de la qualité, qui joue bien au foot et avec une certaine organisation défensive. On devra être au top pour revendiquer quelque chose là-bas. »

La NG

Le RSCA peut fêter un bel anniversaire face à Charleroi

C’était le 19 janvier 2020. Vercauteren était sur le banc, Kompany sur la pelouse et les flancs étaient animés par Saelemaekers et Doku. Ce jour-là, le Sporting s’incline (1-2) contre le Club Bruges sur un doublé de Vanaken malgré l’ouverture du score de Colassin.

Pile un an plus tard, le RSCA a disputé 13 rencontres officielles au Parc Astrid et n’en a plus perdu aucune. Une invincibilité notable pour une équipe jeune et irrégulière (ce qui va souvent ensemble). Contre Charleroi ce mardi soir, elle tentera de poursuivre cette jolie série.

Les Anderlechtois sont encore loin du record du genre au club. Entre avril 1971 et août 1975, le Sporting était resté invaincu chez lui en championnat durant… 68 matchs. Plus de quatre années et sans arrêt de compétition pour cause de pandémie mondiale. Les plus pessimistes noteront également que l’année d’invincibilité des Mauves n’a offert que 9 succès at home.

Pas de supporters mais un sacré contraste quand même

Les encore plus pessimistes ajouteront que, dans le même temps, le RSCA est occupé à réaliser l’une de ses pires séries à l’extérieur, avec un 6e match sans victoire enchaîné vendredi à Eupen. Le record d’après-guerre est à 9 (en championnat). Si le Sporting ne gagne pas au moins une fois à Mouscron, à Genk ou au Cercle (les trois prochains déplacements), on y sera. Un paradoxe étonnant dans une période où les supporters ne sont pas là pour faire la différence…

La DH

Luka Peruzovic pas tendre avec le RSCA: "Comme Guardiola, Kompany aurait dû prendre le temps d’apprendre le métier"

Luka Peruzovic analyse la situation des entraîneurs et directions des deux Sporting.

Avec Aimé Anthuenis ou Georges Leekens, Luka Peruzovic fait partie de ces entraîneurs qui ont dirigé les deux Sporting durant leur carrière.

À 68 ans, le Croate garde un œil acéré sur ses deux anciens clubs et sur ses lointains successeurs sur le banc. Versant dans l’éloge pour Karim Belhocine et donnant dans la critique au moment d’évoquer Vincent Kompany.

"C’est très bien ce que fait Karim Belhocine, estime-t-il. C’est à nouveau moins bon avec les trois défaites consécutives, mais une saison est faite de temps forts et de temps faibles. C’est à la fin de l’exercice qu’il faudra le juger. Est-ce qu’ils vont terminer dans le top 4 ? Cela me surprendrait. Ils sont plus compétitifs qu’Anderlecht mais n’ont pas la stabilité des grands clubs comme le Club Bruges. Ils gagnent six matchs, puis enchaînent les mauvais résultats, avant de se reprendre et de s’incliner encore à trois reprises."

Depuis son dernier passage au Mambourg en 2012 où il accompagnait Yannick Ferrera comme conseiller, avant d’assurer l’intérim lorsque le T1 a présenté sa démission, pas mal de choses ont changé.

La situation sportive et financière s’est améliorée, sans pour autant pouvoir enfin décrocher ce fameux premier trophée. "C’est un problème de philosophie. Les meilleurs joueurs partent à chaque fois. Pour les membres de la direction, le plus important n’est pas de terminer deuxième, troisième, cinquième ou septième, mais de produire des joueurs qui seront revendus."

Du noyau 2012-2013, il ne reste d’ailleurs plus que Dorian Dessoleil et Cristophe Diandy, alors que Parfait Mandanda n’est pas vraiment pris en compte par Karim Belhocine. Tous les autres sont partis. Dont certains de manière prématurée, ajoute-t-il, prenant exemple sur Cristian Benavente. "Ils en parlaient comme si c’était Zinédine Zidane, mais il est parti en Égypte. Pourquoi avoir accepté ? Si Tottenham vient avec une proposition, je peux comprendre que ce soit difficile de dire non pour le garçon. Mais là, je trouve qu’ils auraient dû repousser l’offre égyptienne. Benavente, il est doué techniquement. Ils auraient pu attendre une offre plus attrayante encore pour le joueur et pour le club."

Les choix du T1 mauve
Concernant la situation du RSCA, le Croate est encore plus sceptique. "Notez bien : je n’attaque pas Vincent Kompany. Je dis juste que je n’aurais pas fait la même chose."

Pour le natif de Split, l’ancien Citizen a brûlé les étapes en prenant en main le club de son cœur. "Il a encore tout à prouver, affirme-t-il. Cela a été un grand joueur ; il l’a démontré à Anderlecht, Hambourg, Manchester et en équipe nationale. Je sais que les choses ont changé ; tout va plus vite. On devient entraîneur quelques mois après avoir raccroché ses crampons. Et je ne dis pas seulement ça pour Kompany. Mais je ne suis pas d’accord : comme dans tous les métiers, il y a une période d’apprentissage. Il a certainement ses raisons de reprendre si vite l’équipe première. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a deux choses : les entraînements à donner et le coaching pendant la rencontre. Donner ses consignes pendant 90 minutes, il ne l’a jamais fait, car il était joueur auparavant."

Au contraire de Karim Belhocine qui, lui, est passé par la case entraîneur adjoint, à Courtrai et Anderlecht, avant de se lancer.

L’ancien défenseur pense que le contexte n’aide pas le coach du RSCA. "Il n’a pas ces trois, quatre ou cinq joueurs d’expérience sur qui il peut s’appuyer. Et c’est ce qu’il manque, je crains, pour jouer le top 4 cette saison. Pour moi, il s’est mis dans une situation délicate. Moi, j’aurais fait autrement à sa place. Je serais resté à côté de Vercauteren une saison ou deux, pour prendre le temps d’apprendre, de regarder de l’extérieur, d’observer. Car de l’intérieur, c’est tout autre chose. Le temps nous dira s’il avait raison. Et je le répète, je ne dis pas ça par méchanceté. Je trouve juste que Frankie Vercauteren l’aurait aidé. Il l’aurait préparé au métier d’entraîneur."

Surtout dans un club. "La priorité, c’est de gagner. Le football champagne, c’est secondaire. Si Anderlecht est cinquième, sixième ou même deuxième, ce n’est pas une réussite."

Trop vite promu
Idéalement, il trouve que Vincent Kompany aurait dû passer par la case "jeune", en s’occupant par exemple de l’équipe réserve. "Sa référence, c’est Pep Guardiola. Mais lui, il s’est d’abord chargé de l’équipe B du Barça, avant d’enchaîner les titres avec l’équipe première. Zinédine Zidane en a fait de même. Il aurait dû prendre le temps d’apprendre le métier. C’est si particulier. Pourquoi était-il si pressé ? Il n’était pas obligé financièrement de travailler, il aurait pu décrocher sa licence avant de s’occuper de l’équipe A. Après, tout est possible. Il atteindra peut-être ses objectifs. Moi, je dis simplement qu’en général, si l’entraîneur manque d’expérience et l’équipe aussi, c’est plus difficile."

Avec Frankie Vercauteren, le RSCA avait cette présence expérimentée sur le banc de touche. "Je n’ai pas d’informations confidentielles sur son départ, mais je trouve que c’était cruel pour Frankie. Cela doit être dur à avaler. S’il avait terminé la saison et que le club avait décidé de s’en séparer, pour une raison ou l’autre, on aurait pu le comprendre. On lui dit : ‘on a un autre projet, merci et bonne chance’. Mais il a fait la préparation, joué deux matchs sans connaître la défaite, puis on le vire. Le monde du football, c’est pire qu’avant."

Luka Peruzovic inclut également la direction actuelle dans sa critique. "Gérer un club de football, c’est différent d’une entreprise. Constant Vanden Stock, il avait tout : un passé en tant que joueur à Anderlecht, une expérience en tant que sélectionneur de l’équipe nationale belge et ses compétences dans les affaires avec la brasserie Belle-Vue. Le côté sportif et le côté business. En Europe, quand je vois le Bayern Munich par exemple, il est composé d’anciens grands joueurs, qui contribuent à l’épanouissement du club. Mais de nos jours, il n’y a plus que le pognon qui compte."

"Un entraîneur ne peut plus manifester son mécontentement"
Raymond Domenech et Luka Peruzovic sont nés la même année : 1952. Si le premier cité vient de reprendre en main le FC Nantes une décennie après l’épisode tragi-comique de Knysna à la Coupe du monde 2010, le second n’entend pas relancer sa carrière.

"Parce que je ne suis pas un homme de compromis, moi, commente Peruzovic. Aujourd’hui, l’entraîneur doit se taire, ne pas manifester son mécontentement. Puis il travaille et voit ses joueurs être vendus trop rapidement. Mais pourquoi bosser avec un garçon durant la préparation estivale s’il part déjà en janvier ? Je trouve que ça n’a aucun sens. Puis il y a toute la pression des managers, des médias. Pour moi, c’est fini. Quand je suis parti d’Anderlecht, je ne dirais pas que j’étais dégoûté mais j’en avais marre du football. Je préfère regarder calmement les matchs à la télé, même si j’ai du mal à tenir les 90 minutes avec le Covid. J’ai déjà connu des matchs à huis clos, en ex-Yougoslavie, parce que mon club avait reçu une sanction. C’était triste, sans ambiance, et les joueurs éprouvent du mal à trouver cette adrénaline."

Lebœuf exemplaire, Romario l’emmerdeur
Luka Peruzovic n’a pas du tout apprécié le comportement de la star brésilienne.

Au total, le Croate a incorporé le staff d’une dizaine de clubs, tout au long de sa carrière d’entraîneur. Avec évidemment pas mal de joueurs talentueux rencontrés. "Il y a des garçons de Charleroi qui n’étaient pas spécialement connus mais qui avaient du caractère et de la qualité. Mais sur mes 23 ans de carrière, je dirais que celui qui m’a le plus impressionné par son comportement et son professionnalisme, c’était le Français Frank Lebœuf, au Qatar (Al Sadd). Il est arrivé en fin de parcours, mais il n’était pas là pour faire du tourisme ou venir prendre son argent. Il voulait gagner des matchs. Il coachait l’équipe sur le terrain ; c’était un très bon exemple pour les jeunes."

Ce qui n’a franchement pas été le cas de la star brésilienne… Romario. "C’était même tout le contraire. Il ne faisait rien, il était sur la fin, juste là pour prendre son argent. Il n’a rien apporté, juste emmerdé tout le monde. La direction a compris et l’a mis à la porte."

Ce n’était clairement pas le Romario qui avait martyrisé les défenses espagnoles, au FC Barcelone. "Mais il avait déjà des problèmes au Barça quand il était plus jeune. Bien entendu, il était capable de faire gagner son équipe sur deux dribbles ou ses appels en profondeur. Au Qatar, rien de tout ça. Il était mort comme joueur de football, vidé. Sa venue a été largement médiatisée. Il était accompagné de son entraîneur à lui, son préparateur physique, son masseur, une équipe de journalistes brésiliens. Mes joueurs qataris étaient impressionnés au début et enthousiastes. Mais entre le nom et les performances, il y avait une grande différence. Ils ne voulaient finalement plus de lui dans l’équipe."

Revanche mémorable

Et le meilleur souvenir de Luka Peruzovic sur un banc de touche ? "C’était très certainement avec Charleroi, après mon passage à Marseille. Lors de la deuxième journée de la saison 1995-1996, on se déplace à Anderlecht, qui était entraîné par Herbert Neumann à l’époque. Et on l’emporte 0-2 (buts de Roch Gérard et Eddie Krnecic). Je voulais battre les Mauves à tout prix, pour montrer qu’ils s’étaient trompés à mon sujet et pour faire taire ceux qui me critiquaient. Le petit Charleroi était venu gagner à Anderlecht ; c’était une belle revanche."

En tant que joueur, c’était justement sous la tunique mauve que le Croate a connu ses plus belles émotions. "J’ai remporté pas mal de titres nationaux avec Hajduk Split et Anderlecht. Mais cette coupe de l’UEFA gagnée avec le RSCA face à Benfica, c’était l’aboutissement. D’autant plus qu’il n’y avait pas tout ce système de poules, etc. C’était à élimination directe, nettement plus difficile."

La DH

english man a écrit:AVEC UN CLASSEMENT AUSSI SERRÉ, BELHOCINE SAIT QUE TOUT NE SE JOUERA PAS EN JANVIER

« Trois matches importants, pas décisifs »

BENJAMIN HELSON

Battu pour la troisième fois de suite ce samedi soir, le Sporting de Charleroi va tenter de se relancer ce mardi en déplacement à Anderlecht, dernière formation battue par les Zèbres. Pour cela, Karim Belhocine espère que ses joueurs iront puiser de l’énergie dans les frustrations nées de la défaite contre Malines. « Au départ, on a été déçu, puis frustré et enfin il y a eu un petit sentiment d’injustice suite aux décisions arbitrales. Cela peut peut-être nous motiver. J’espère que les joueurs puiseront dans ce sentiment les raisons de se surpasser pour faire un résultat », expliquait le T1 carolo, conscient que si les dix jours à venir ne seront pas décisifs pour la course au Top 4, ils seront importants avec trois rencontres face à Anderlecht, le Standard et OHL, autant de concurrents directs. « C’est clair que les trois matches à venir, face à trois équipes proches de nous, seront importants, mais il restera encore pas mal de rencontres après ce mois de janvier et donc beaucoup de points à prendre », poursuivait Karim Belhocine.

Moins bien sur le plan comptable depuis le succès contre Anderlecht en décembre, le matricule 22 doit se relancer. Et il doit pour ça compter sur un jeu relativement bien mis en place et qui a permis de montrer de bonnes choses à l’Antwerp et à Ostende, malgré les deux revers. « On doit peut-être être plus décisif offensivement, notamment à domicile, et on doit retrouver l’organisation défensive qui caractérise Charleroi. Un manque de réussite ? Celle-ci doit se provoquer. Il faut qu’on reste positif, qu’on s’entraide et qu’on se batte. C’est le seul moyen de retrouver de la réussite. »

Le match entre les deux Sportings sera aussi une opposition entre une équipe plus jeune et une autre plus âgée. « C’est un fait, Anderlecht a une équipe jeune, nous avons celle qu’on a voulue. Le foot actuel fait qu’il n’y a plus de jeune joueur ou non. Des joueurs de 18 ou 20 ans peuvent avoir l’attitude d’un joueur plus expérimenté. Les joueurs sur le terrain sont tous professionnels et voilà. »

Si Charleroi traverse une période plus compliquée, Anderlecht a aussi connu des déceptions récemment, notamment vendredi soir à Eupen. « Il ne faut pas faire abstraction de l’exclusion. C’est une équipe avec de la qualité, qui joue bien au foot et avec une certaine organisation défensive. On devra être au top pour revendiquer quelque chose là-bas. »

La NG

"Tout ne se passera pas en janvier" sous-entendu, si on est battu à Anderlecht et au Standard, pas grave.

Voilà un gars qui a le moral ou chronique d'une défaite annoncée !

que va ton faire ce soir , notre seule chance , l inefficacité des anderlechtois , mais j ai un doute , on verra

la honte , et diagne quelle merde

c'est indescriptible

Lukas Nmecha retenu par Nicolas Penneteau en début de match: «Il y avait clairement penalty», dit notre consultant arbitrage Stéphane Breda

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D1A: Anderlecht s’impose facilement face au Sporting Charleroi et décroche sa première victoire en 2021 (3-0, vidéo)

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Plus rien ne va soyons clair mais bon Medhy se présent à L'UEFA, tout les postes sont doublés, l'argent rentre, un news stade va être construit en dehors de tout ou les gens du centre ville  ect qui n'on pas de voiture ne sauront pas allé ect ect...franchement les couillonnade et la poudre au yeux lancé par certain pour faire passé leur magouille dois cesser mare de ce que l'on fait a mon club !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
En gros on se sert de notre club pour un peut tout mais nous supporters on peut allé se faire foutre suis déçus et très triste !!!!!!!!!

La descente aux enfers se poursuit.

Combien de matchs avant d'être dans la colonne de droite ? 2 ? 3 ? 4 ?

Quand on tombe en chute libre, la seule façon de ne pas s'écraser, c'est un parachute.
Le seul à pouvoir l'ouvrir, c'est Medhi ( celui qui n'a jamais mis un pied sur un terrain de foot autrement que pour parader mais qui se prétend omniscient en foot parce qu'il a vendu des espaces publicitaires pour son oncle pendant 10 ans )

Espérons qu'il l'ouvre et surtout qu'il ne l'ouvre pas trop près du sol.

La prochaine semaine sera déterminante !

Anouar Ait El Hadj (Anderlecht), élu homme du match face au Sporting Charleroi (3-0): «C’est une grosse victoire pour nous»

Le jeune milieu d’Anderlecht a été élu homme du match, tandis que Landry Dimata a délivré un assist malgré son manque de temps de jeu chez les Mauves.

Interrogé au micro d’Eleven Sports après la grosse victoire d’Anderlecht face au Sporting Charleroi, Anouar Ait El Hadj s’est réjoui de sa récompense d’homme du match et s’est montré ravi de la prestation de son équipe : « C’était une très belle soirée, avec une grosse victoire. Je suis content de mon équipe et de mon match personnel. Il me manque juste un but ou un assist mais le plus important c’est les trois points. C’est une fierté d’être dans ce groupe, on a une très jeune équipe et on a beaucoup appris depuis un an et demi. Kompany fait vraiment très bien son travail, et je suis fier d’être son joueur. »

Même son de cloche du côté de Landry Dimata, monté au jeu en fin de rencontre et qui a délivré la passe décisive sur le troisième but d’Amuzu. « Ça fait du bien en tant que joueur de football d’être sur le terrain, c’est là qu’est ma place et sinon je ne suis pas très heureux. Je suis content pour moi-même avec cet assist mais aussi pour Francis (NDLR : Amuzu) car il attendait ce goal depuis longtemps. J’espère que c’est notre match de référence. On a suivi les consignes du coach qui étaient de mettre de l’énergie, de l’impact et de tout donner. C’est très très bien pour nous », a expliqué l’attaquant belge avant de parler de son avenir au club : « Ce n’est pas évident de ne pas jouer. Personnellement je n’ai pas l’habitude d’être dans ce genre de situation, mais je dois garder la tête haute et continuer à travailler, puis saisir ma chance quand elle arrive. J’espère encore avoir des minutes au prochain match. Ce qui compte pour moi c’est de jouer, et si on ne me donne pas de temps de jeu à Anderlecht il va falloir trouver une solution. »

La NG

Vincent Kompany après le succès d’Anderlecht face au Sporting Charleroi (3-0): «Je vois que l’on progresse»

Au micro d’Eleven Sports après la victoire d’Anderlecht face au Sporting Charleroi, Vincent Kompany s’est montré ravi de la prestation, mais surtout de l’évolution de son groupe : « On avait déjà concédé peu d’occasions lors des derniers matches, et aujourd’hui on a su s’en créer beaucoup. Ça prouve que les joueurs progressent. Au vu de l’âge de l’équipe, je reste calme et serein, je suis content. C’est aussi bien de voir que je peux intégrer de jeunes joueurs en fin de match, et qu’on parvient tout de même à garder notre organisation et à rester offensifs et intelligents. Même si les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur de nos performances, je vois que l’équipe progresse. Maintenant on va se préparer pour notre match de vendredi »

Interrogé sur la concurrence qui va toucher le noyau Anderlechtois avec les retours de blessures à venir, Vincent Kompany a insisté sur l’importance de la concurrence, et sur sa manière de composer son équipe. « J’aime tous mes joueurs mais quand il s’agit de faire l’équipe pour un match je suis sans émotion. Pour moi, le fait que l’un ou l’autre joue m’importe peu tant que l’équipe peut réussir. C’est de la concurrence. Autant je veux le bien de mes joueurs car il est important qu’ils soient heureux, autant le plus important est d’être clair dans mes demandes. Je veux de l’intensité, de l’humilité et qu’ils travaillent dur. À eux de se battre pour leur place », a conclu le coach anderlechtois.

La NG

Les cotes de la nouvelle gazette

-Les bulletins des Zèbres contre Anderlecht: Nicholson trop peu dangereux

Une attaque fantomatique et une arrière-garde aux abois : les Zèbres ont terriblement souffert face à une belle équipe d’Anderlecht.

Par Cédric Martin

4,5 Penneteau : pas loin de concéder un penalty en début de partie, c’est justement sur « peno » qu’il concède les deux premiers buts de la partie. Sorti de façon hasardeuse devant Amuzu, il a ensuite été sauvé par le retour de Morioka (56e).

NC Van Cleemput.

3,5 Diagne : coupable d’une grossière faute sur Mukairu qui a coûté le penalty du 1-0, il n’a pas forcément rassuré ensuite.

4 Dessoleil : surpris par un ballon aérien dans sa surface qui a donné des frayeurs aux siens en début de match (6e), il s’est aussi montré moins en réussite que d’habitude dans ses anticipations, principalement face à Nmecha. Concède le second penalty carolo juste avant la pause, même si la sentence semble sévère (44e). Plusieurs bons retours en deuxième mi-temps.

3,5 Kayembe : pas en réussite en début de match, il a notamment été « déposé » par Amuzu qui s’est ensuite retrouvé en position dangereuse (11e), a commis une perte de balle juste devant sa surface qui a abouti à une frappe (trop croisée) de Nmecha (29e) et a adressé une mauvaise passe qui a permis une reconversion offensive anderlechtoise (35e). Quelques débordements qui n’ont pas amené un réel danger.

5,5 Gillet : coupable de déchet quand il était un peu mis sous pression, il s’est toutefois montré costaud dans les duels et a écarté quelques ballons dangereux.

4 Ilaimaharitra : de retour dans l’équipe après plus d’un mois sans compétition à cause de sa suspension, il n’a pas eu l’impact escompté dans le cœur du jeu. Remplacé à la pause.

5 Morioka : s’il n’a pas eu la réussite qu’on lui connaît à la passe, il s’est montré généreux dans son travail défensif et a fait preuve d’un peu plus d’idées à la construction que ses partenaires.

3,5 Fall : n’a bénéficié que de très peu d’espace pour faire parler sa vitesse, ne se démarquant pas non plus d’une autre manière, ses rares possibilités de centre n’aboutissant pas à grand-chose.

4 Gholizadeh : s’il a réussi quelques bonnes déviations, il a globalement manqué d’idées.

4 Nicholson : n’a pas été dangereux, si ce n’est sur une frappe de toute façon non valable puisqu’entachée d’un hors-jeu (70e).

les Remplaçants

5,5 Hendrickx : comme à Ostende, il a dû entrer comme arrière droit sans véritable échauffement. Surpris par le dribble de Mukairu qui allait ensuite obtenir un penalty (23e), il a ensuite montré de bonnes choses, défensivement et à la relance.

5 Rezaei : il a multiplié les courses et sa frappe au ras du poteau, première véritable occasion carolo, aurait pu relancer le suspense (74e). Mais il a finalement trop peu pesé.

NC Benchaib, Bruno,

Berahino.


-Les bulletins des Mauves face à Charleroi: un Michel Vlap enfin convaincant

Le milieu de terrain néerlandais, aligné d’entrée de jeu par Vincent Kompany, a inscrit son premier but de la saison face au Sporting de Charleroi.

Par Xavier Thirion

6 Wellenreuther : après ses moments d’égarement contre Ostende, à Charleroi à l’aller et à Eupen, l’Allemand a passé une soirée paisible. Même si un hors-jeu avait été sifflé préalablement, il s’en est bien sorti sur un envoi puissant de Nicholson.

5 Sardella : pas vraiment mis en difficulté défensivement, il s’est fait peur tout seul à plusieurs reprises avec de nouvelles relances approximatives.

6,5 Miazga : le patron aérien de la défense mauve a encore oublié de faire mouche dans les airs offensivement, mais il n’en fut pas moins au départ de l’action du 2-0. Match très complet même si la tâche était assez aisée.

6,5 Delcroix : dans un fauteuil face à une attaque carolo fantomatique, il confirme semaine après semaine au centre de la défense.

6 Lawrence : pas de tacle trop appuyé, cette fois, et une soirée fort tranquille sur le flanc gauche. Il adresse le long ballon à Nmecha sur l’action amenant le deuxième penalty.

7 Cullen : beaucoup de travail de l’ombre, à nouveau, avec énormément de ballons récupérés.

7 Ait El Hadj : très actif durant toute la première mi-temps, avec notamment une très belle déviation pour Nmecha dès la 6e minute, il monte en puissance dans son rôle de n°10.

7,5 Vlap : il a manqué de lucidité à trois reprises en zone de conclusion durant les vingt premières minutes, mais il n’a pas baissé les bras. S’efforçant de jouer simplement, il a touché beaucoup de ballons, signant notamment une volée lui offrant le deuxième penalty mauve. Qu’il a lui-même transformé avec sang-froid pour évacuer toute sa frustration et inscrire son premier but de la saison (2-0). Son dernier datait du 7 mars, lorsqu’il avait été l’auteur ce jour-là d’un triplé contre Zulte Waregem. Jouissant d’énormément de liberté il est vrai, il n’a cessé de monter en puissance.

7,5 Amuzu : auteur de nombreux débordements et de quelques très bons centres, sa vitesse a fait souffrir Kayembe. A ponctué sa prestation d’un but à la 81e.

6,5 Mukairu : face à Van Cleemput puis face à Hendrickx, il s’est amusé sans être toujours précis pour autant. L’une de ses percées a poussé Diagne à la faute sur le premier penalty.

7,5 Nmecha : en transformant son 6e penalty, il a inscrit son 11e but de la saison (1-0). Il aurait pu en obtenir un autre, en début de rencontre. Très précieux par ailleurs dans les combinaisons, comme sur cette remise à Vlap amenant la phase du 2-0.

Les remplaçants

NC Dimata : entré à la 71e, il signe un très bel assist pour Amuzu.

NC Dauda, Kana, Stroeykens : montés dans les arrêts de jeu.

La NG

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Les cotes de la dernière heure

-Nmecha au top, Fall transparent: les notes des Mauves et des Zèbres après Anderlecht-Charleroi

Yves Taildeman et François Garitte

Facile vainqueur de Charleroi ce mardi soir, Anderlecht en profite pour se replacer dans le top 4.

Wellenreuther 6 Il n’a dû arrêter qu’un ballon sur un tir de Nicholson… qui était hors-jeu. C’est dire à quel point Charleroi était faible.

Sardella 6 Très actif dans les combinaisons offensives - il était très disponible - même s’il a perdu quelques ballons.

Miazga 7 Il ne parvient pas à le marquer, son premier but (de la tête). Cette fois, sa reprise de la tête est passée de justesse à côté. Mais il a été irréprochable. Il a gagné tous ses duels.

Delcroix 6,5 Il a joué dans un fauteuil face à une attaque carolorégienne inexistante. Une petite faute en fin de match.

Lawrence 6,5 Pas du tout déstabilisé par la polémique qu’a provoquée son tacle à Eupen. Très serein dans ses interventions.

Cullen 7 D’emblée un très gros pressing de sa part. Cette fois, son passing était très bon aussi. Il a tenu bon, malgré une blessure au tibia après un gros tacle d’Ilaimaharitra.

Ait El Hadj 7,5 Très bon match, avec une déviation vers Nmecha et un centre un rien trop haut. Cette fois-ci, il a poursuivi sur sa lancée en seconde mi-temps. Il aurait séduit le public.

Vlap 6,5 Il aurait pu et même dû inscrire le 1-0 à la 3e et à la 17e, mais il a mis le ballon à côté à deux reprises. Son penalty, il l’a très bien donné, malgré la pression. C’était son premier but de la saison, le premier depuis le 7 mars contre Zulte Waregem. Il a joué avec beaucoup plus de confiance après son but.

Amuzu 7,5 Il a pris deux fois Kayembe de vitesse lors des dix premières minutes, et ce n’était que le début de sa belle soirée. Lui aussi, il a inscrit son premier but de la saison, après un bel assist de Dimata.

Mukairu 7 Ses accélérations ont fait très mal, Diagne a même dû concéder un penalty. Excellente première mi-temps, moins bonne deuxième, lors de laquelle il a commis quelques erreurs techniques dans son dernier geste.

Nmecha 7,5 Une fois de plus un penalty botté à la perfection pour inscrire son 11e but de la saison Son meilleur tir du match a frôlé le montant. En grand seigneur, il a laissé le second penalty à Vlap, qui n’a pourtant pas fait la guerre pour pouvoir le botter.

Kompany 7 Il faut l’avouer : il parvient toujours à remonter le moral de sa jeune équipe après une défaite. A eu raison de faire confiance au même onze. A aligné une très, très jeune équipe en toute fin de match.


Les notes des Zèbres

Penneteau 4,5 Il sort mal sur Nmecha en début de match mais n’est pas pénalisé. Impuissant sur les deux penalties, il réalise une mauvaise sortie à l’heure de jeu qui aurait pu coûter cher.

Van Cleemput - Pris de vitesse en début de match par Mukairu, il n’aura tenu que 15 minutes sur le terrain. Sorti sur blessure.

Diagne 4,5 Il réalise une stupide faute sur Mukairu qui offre un premier penalty à Anderlecht. Pour le reste, il n’a pas pris de risque dans son jeu.

Dessoleil 5 Solide dans les duels, il concède un penalty en fin de première mi-temps pour une faute de main involontaire. Mis en difficulté par moments par Nmecha dans les airs.

Kayembe 4 Il a souvent été pris de vitesse par Amuzu sur son côté gauche à tel point qu’il était tout proche de l’exclusion.

Ilaimaharitra 4 Pour son retour dans le onze, le Malgache n’a pas réussi à cadenasser le milieu du jeu. Averti après une grosse faute en fin de première mi-temps, il est sorti à la pause.

Gillet 5,5 L’ancien Anderlechtois a perdu plusieurs balles dans le milieu mais a été l’un des seuls à vouloir se révolter.

Morioka 4 Positionné en numéro 10, il a touché moins de ballons que d’habitude et n’a pas eu son apport habituel. Repositionné plus bas après la pause, il n’a pas été plus présent.

Fall 3,5 Transparent en première mi-temps, il n’a pas réalisé assez d’appels et a perdu plusieurs ballons faciles. En seconde période, il n’a pas réussi à se montrer plus.

Gholizadeh 4,5 Il a apporté la touche technique zébrée mais sans pour autant mettre la défense mauve en danger.

Nicholson 5,5 Souvent mis à contribution dans les duels aériens, il a été particulièrement bien muselé.

Hendrickx 4,5 Positionné au back droit à la sortie de Van Cleemput, il est pris de vitesse sur l’action amenant le premier penalty. Il a globalement eu des difficultés à museler Mukairu.

Rezaei 5 Monté à la mi-temps, l’Iranien a eu une grosse occasion à 15 minutes du terme.

Benchaib 4,5 Le remplaçant de Fall n’a pas su apporter ce petit plus qu’il fallait.

Belhocine 5 Le T1 carolo a décidé de revenir à son 4-2-3-1 en faisant appel à Ilaimaharitra. Il a semblé impuissant tout au long de la première mi-temps. Il a fait les changements qu’il fallait… mais sans résultat.

La DH

Anderlecht enfonce Charleroi

Le choc entre les deux Sportings a largement tourné à l’avantage d’Anderlecht qui s’est imposé avec la manière grâce à Nmecha, Vlap et Amuzu. Un succès net et sans bavure face à un Charleroi dépassé et presque en perdition. L’un a montré son ambition de top 4, l’autre pas du tout.

Les frustrations accumulées lors des deux premières sorties de 2021 à Louvain et à Eupen ont été évacuées par le Sporting d’Anderlecht mardi soir. Et avec la manière ! Amers et pleinement conscients d’avoir manqué deux occasions en or de faire des pas importants vers le top 4, les Bruxellois ont trouvé les ressources pour ne pas revivre un troisième scénario identique face à Charleroi. En ouverture de cette 21 e journée de championnat, les ouailles de Vincent Kompany ont vaincu le signe indien de cette inefficacité chronique devant le but adverse en plantant trois buts.

Et même si ce sont sur penalties que les deux premiers buts sont tombés, le coach du Sporting ne boudera certainement pas son plaisir de voir ses joueurs fêter leurs premiers buts en 2021. Par le grand habitué de la maison d’abord. Qui d’autre que Lukas Nmecha pouvait débloquer le compteur ? L’attaquant prêté par Manchester City a transformé son sixième penalty de la saison. Son onzième but chez les Mauves. Il aurait pu s’offrir un doublé juste avant la fin de la première période mais a laissé Michel Vlap se charger de faire le break. Un clin d’œil à l’épisode du match contre Genk où le Néerlandais avait réclamé de botter le onze mètre à la place du tireur désigné. Un moment oublié. Ce que Vlap n’oubliera pas, c’est sa prestation contre Charleroi. À ranger dans la catégorie des matches références pour l’ancien médian de Heerenveen. Au même titre que celui face au Racing Genk la saison dernière.

Confirmé dans le onze après sa sortie prématurée à Eupen, Vlap a enfin répondu aux attentes face aux Carolos. En se trouvant très souvent à la bonne place en première période – il aurait pu faire mieux dans certaines situations dans le rectangle adverse – et en concluant le premier acte avec un but. Son premier depuis son triplé face à Zulte Waregem le 7 mars 2020. Plus de dix mois. Un but déclic tant le Néerlandais a fait impression durant le deuxième acte où on a senti une confiance retrouvée au sein d’un collectif où les points faibles et les insatisfactions étaient peu nombreux.

Déjà séduisant dans le jeu lors des trois sorties précédentes contre le Beerschot, Louvain et Eupen, le Sporting confirme que les bases de son fond de jeu se solidifient. Avec des joueurs qui prennent de plus en plus de place dans le collectif. Au-delà de son but, Nmecha a encore été impressionnant dans le jeu. Ait El Hadj, lui, a réussi une première période de très haut vol en s’érigeant comme le patron du RSCA. Le tout à la plus grande joie de Vincent Kompany qui voit ses préceptes énoncés au quotidien se réaliser sur le terrain.

Son homologue à Charleroi, Karim Belhocine, ne pouvait pas en dire autant en voyant ses hommes passer complètement à côté de leur sujet. Charleroi n’y arrive tout simplement plus pour le moment. Le club hennuyer enchaîne un quatrième revers de rang. Un seul chiffre résume l’impression qu’une crise est en train de poindre du côté du Mambourg : il faut remonter à la saison 2013-14 pour retrouver trace d’une telle série de défaites. C’était entre le 25 janvier et le 15 février 2014. Une époque où les ambitions n’étaient pas si grandes. Cette saison, c’est le top 4 qui est ambitionné. Le club sambrien en est pour l’instant éjecté. Pas si étonnant à la vue de la non-prestation de mardi soir. Malgré le retour d’Ilaimaharitra après cinq matches de suspension et un passage sur le banc contre Malines, les Zèbres n’ont jamais eu voix au chapitre. Ils n’ont jamais trouvé de réponse face à la prestation collective anderlechtoise et n’ont cessé d’être enfoncé jusqu’à commettre des fautes dans leur propre rectangle : Diagne sur Mukairu et Dessoleil sur une faute de main. Et dire que Penneteau l’a échappé belle après un accrochage avec Nmecha. Espérée à Anderlecht, une réaction est désormais impérative pour Charleroi qui se déplacera au Standard dimanche.

La NG

DÉCRYPTAGE DE L’ARBITRAGE

« Il y avait aussi un penalty sur Nmecha »


Nicolas Penneteau fait opposition avec son corps, ce qui fait tomber Lukas Nmecha dans le grand rectangle (6 e ) : « Pour moi, il y a clairement penalty sur cette phase. Bien sûr, le gardien carolo n’a aucune intention de faire tomber le joueur, mais on ne peut pas dire qu’il n’empêche pas Nmecha de jouer le ballon. L’attaquant est lancé dans sa course et Penneteau vient couper sa trajectoire. Je ne comprends pas pourquoi le VAR n’a pas donné un penalty pour Anderlecht. Peut-être jugeait-il que cette action se situait dans la fameuse ‘zone grise’. Dans tous les cas, il y avait faute. »

Dorian Dessoleil contre le ballon avec le bras sur une frappe de Michel Vlap (44 e ) : « Outre le premier penalty logiquement accordé à Anderlecht pour une faute de Diagne sur Mukairu, le second l’était tout autant. Le capitaine des Zèbres augmente la surface de son corps avec ses deux bras, qui se trouvent tous les deux dans une position très relevée. Ils sont quasiment à hauteur du visage. »

Recueillis par J.-F.P.

La NG

Anderlecht

Tribune.
Sur les vingt joueurs présents dans la sélection de Vincent Kompany, deux ont finalement suivi la rencontre depuis les tribunes : Warner Hahn et Kristian Arnstad.

Diaby.
Ce mardi, le nouvel arrivant s’est entraîné pour la première fois avec ses nouvelles couleurs. Étant donné qu’il a joué à deux reprises en Coupe avec Getafe mi-décembre et début janvier, il pourrait rapidement faire son entrée dans le groupe de Vincent Kompany. Dès vendredi contre Waasland ?


Charleroi

Descamps.
Initialement annoncé dans la sélection, Rémy Descamps n’était finalement pas là ce mardi. Il s’est bloqué le dos lundi après-midi et a été testé avant le départ vers Anderlecht, mais n’était pas en mesure de tenir sa place.

Excédentaires.
Outre Moutha-Sebtaoui (qui avait remplacé Descamps dans la sélection), Akbib et Malungu n’étaient pas sur la feuille de match.

Van Cleemput.
Sorti rapidement blessé, il se tenait la cuisse.

La NG

Anderlecht surclasse Charleroi et remonte à la 3e place du classement (3-0) (résumé)

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La défense carolo, décimée et à côté de ses pompes, a pris l’eau contre Anderlecht

En grande difficulté, la défense carolo a pris trois buts pour la cinquième fois en douze matches face à un très bon Anderlecht, confirmant le grand besoin de renfort dans le secteur.

« Ce qui est bien avec la direction, ici, au Sporting, c’est que je n’ai pas besoin de le demander dans la presse comme d’autres entraîneurs le font pour avoir des renforts. » Tels étaient les mots de Karim Belhocine lundi au moment d’évoquer les besoins carolos dans ce mercato hivernal afin de tout mettre en œuvre pour tenter d’atteindre les objectifs sambriens. Et s’il n’y avait déjà guère de doutes en interne quant à la nécessité de se renforcer avant la rencontre de ce mardi soir, celle-ci a confirmé les difficultés défensives d’un Sporting de Charleroi qui doit miser sur des jeunes pour installer un semblant de concurrence en défense. Toutefois, présents au Lotto Park, les jeunes Levi Malungu et Reda Akbib n’étaient finalement pas sur la feuille de match, preuve que le staff estime qu’il leur manque encore un petit quelque chose pour faire leurs débuts professionnels. Et ce, même si leur montée en puissance est réelle.

Privé d’Ivan Goranov depuis des mois, Karim Belhocine doit faire sans Steeven Willems et Gjoko Zajkov depuis dix jours, tandis que Jon Flanagan n’a jamais répondu aux attentes sur le plan sportif et va poursuivre sa carrière en Pologne. Puisque les mauvaises nouvelles s’accumulent dans le secteur, Jules Van Cleemput – forfait pour cause de maladie à Ostende pour la première sortie de 2021 – a dû quitter ses équipiers après un quart d’heure de jeu, touché physiquement. Et si sa soirée fut courte, elle avait commencé difficilement face aux courses de Paul Mukairu. Toutefois, l’ancien Malinois avait rapidement compris qu’il ne passerait pas une rencontre de tout repos. Gaëtan Hendrickx, qui a une nouvelle fois dû jouer les pompiers de service au back droit, s’en est ensuite relativement bien tiré même s’il n’est pas exempt de tout reproche au début de la phase qui amène Modou Diagne à provoquer le premier penalty. Au contraire de son alter ego à gauche Joris Kayembe, qui a vécu une soirée très compliquée face aux assauts d’un Francis Amuzu déchaîné ce mardi soir et qui aurait pu se retrouver au vestiaire prématurément alors qu’il était déjà averti.

Quant aux défenseurs centraux, ils ont concédé les deux penalties qui ont permis à Anderlecht de se mettre sur du velours après avoir loupé ses opportunités de plein jeu, sans quoi l’addition aurait été plus lourde encore pour Charleroi. Et alors qu’il avait vu jaune sur le penalty concédé en fin de premier acte, Dorian Dessoleil n’est pas passé loin de la correctionnelle en tout début de deuxième mi-temps.

Si elle prend le temps de trouver le bon profil après avoir tenté - et loupé - le pari Jon Flanagan il y a deux mois, la direction carolo va devoir s’atteler à recruter deux défenseurs droitiers (un central et un back) capable de prétendre directement à une place de titulaire dans les dix jours qui viennent afin de redonner de l’allant à une formation dont l’organisation défensive a toujours été louée, mais a totalement disparu.

La NG