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Message par Darvadehors Jeu 14 Jan - 10:34

Duel d’attaquants à Charleroi : la longueur d’avance de Rezaei sur Nicholson

Charleroi
François Garitte

Abonnés Publié le 14-01-21 à 09h31 - Mis à jour le 14-01-21 à 10h17
Pour notre consultant Thomas Chatelle, le duel entre les deux attaquants se joue de peu.
Duel d’attaquants à Charleroi : la longueur d’avance de Rezaei sur Nicholson
© Belga
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Karim Belhocine est face à un problème de luxe. Depuis le retour de blessure de Kaveh Rezaei, le choix est vaste pour le poste de centre-avant. Si Lukasz Teodorczyk revient doucement dans le coup, Rezaei est en concurrence avec Shamar Nicholson pour une titularisation ce samedi face à Malines. Qui choisir ? Notre consultant Thomas Chatelle livre son analyse sur différents secteurs de jeu.

Technique

Nicholson : 6,5/10

Rezaei : 7/10

"Je donnerais un léger avantage à Kaveh Rezaei concernant le volet technique. Je trouve qu’il s’agit du point faible de Nicholson qui n’est pas très à l’aise dans les petits espaces. Ce n’est pas le type d’attaquant qui va réaliser facilement des petites combinaisons voire des dribbles en un contre un pour faire la différence. Ce n’est pas non plus le cas de Rezaei mais l’Iranien est tout de même plus adroit dans ces combinaisons courtes : techniquement, il a un petit plus par rapport à son concurrent."

Physique

Nicholson : 9/10

Rezaei : 8,5/10

"L’aspect physique est par contre le vrai point fort de Nicholson. Il est impressionnant de par sa taille, sa puissance et sa force athlétique qui lui permet de gagner beaucoup de duels. Dans sa façon de faire les courses, Nicholson est aussi assez impressionnant. Quand il a été replacé sur l’aile, il a continué à faire le travail ce qui n’est pas toujours le cas d’un attaquant offensif replacé sur un côté. Pour y arriver, il faut de la rigueur et des capacités physiques. Rezaei, de son côté, n’est pas mauvais physiquement et a aussi des qualités athlétiques. Mais il est moins impressionnant que le Jamaïcain."

Tactique

Nicholson : 8,5/10

Rezaei : 8/10

"Je donne un léger avantage à Nicholson qui a cette capacité à s’adapter à différentes positions sur le terrain. Rezaei, lui, ne peut jouer que dans un seul registre. La capacité d’adaptation de Nicholson fait en sorte qu’il a une tête d’avance dans l’aspect tactique. Pour un attaquant, il a une rigueur tactique intéressante via son placement et sa polyvalence."

Mental

Nicholson : 8/10

Rezaei : 7/10

"Nicholson a montré cette saison qu’il avait une bonne capacité de réaction après avoir été mis sur le banc à plusieurs reprises. C’est un joueur qui me semble très costaud mentalement et à qui il en faut beaucoup pour qu’il baisse les bras. Il a plus d’une fois réussi à revenir dans le coup après avoir été relégué sur le banc. J’ai l’impression que Rezaei a lui une certaine fragilité mentale. S’il avait été si fort mentalement, il aurait peut-être saisi sa chance au Club Bruges même si des blessures ne l’ont pas aidé."

Efficacité

Nicholson : 7/10

Rezaei : 8,5/10

"Avec mon ressenti, je donne un avantage plus important à Rezaei. C’est un attaquant qui arrive à être très efficace dans le dernier geste dans le rectangle, à être très lucide face au but et en un contre un avec le gardien. Dans ce domaine-là, il me paraît plus fort que Nicholson."

Conclusion

Avantage Rezaei

"Ce n’était pas voulu mais j’ai attribué le même nombre de points à l’un et à l’autre (NdlR : 39 sur 50) S’il faut les départager, j’avancerais deux autres arguments. D’abord, la qualité de frappe de Rezaei me semble meilleure que celle de Nicholson. Il est capable de faire la différence sur coup franc ce qui entre en jeu à l’heure de choisir son attaquant. Ensuite, Kaveh Rezaei semble avoir une plus grande complémentarité avec ses coéquipiers que son concurrent. Je pense au duo avec Gholizadeh par exemple. Pour cela, et en allant au-delà du nom de l’adversaire et de la tactique mise en place, je choisirais d’aligner Rezaei face à Malines, s’il est fit bien entendu."
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Message par bloodsadida Jeu 14 Jan - 19:23

A mon avis on est pas prêt a voir theo

finalement a l'avant on n'a pas tellement de concurrence contrairement à se qu'on veux nous faire avaler
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Message par Darvadehors Ven 15 Jan - 9:14

Marco Ilaimaharitra vu par son sélectionneur: “Il devra un jour passer un palier”

Charleroi
François Garitte

Abonnés Publié le 15-01-21 à 07h25 - Mis à jour le 15-01-21 à 07h25
De retour, Ilaimaharitra espère retrouver son statut de cadre. Qui est le sien en sélection.
Marco Ilaimaharitra vu par son sélectionneur: “Il devra un jour passer un palier”
© BackpagePix
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L’heure du retour a sonné pour Marco Ilaimaharitra. Écarté des terrains depuis le 7 décembre, soit cinq rencontres, pour une exclusion et une accumulation de cartons jaunes, le milieu est à nouveau disponible. En son absence, Guillaume Gillet a assuré aux côtés de Ryota Morioka, rendant difficile les choix du coach avant la rencontre de ce samedi face à Malines.

Car depuis maintenant trois saisons et demie, le Malgache a accumulé du crédit et n’est pas le genre de joueur qu’on peut se permettre de laisser sur le banc. Une logique qui vaut aussi pour les rencontres avec la sélection de Madagascar.

À tel point qu’il est devenu l’un des premiers joueurs que le sélectionneur Nicolas Dupuis inscrit sur son tableau noir avant les rencontres. "Il est un patron de la sélection, affirme l’homme de 53 ans. C’est un joueur capital dans mon milieu du jeu et un cadre malgré son jeune âge. S’il joue en pare-chocs de la défense à Charleroi, je le trouve personnellement meilleur dans un rôle de relayeur. Le jeu de Charleroi ne correspond pas à ce qu’on met en place à Madagascar et cela lui donne une maturité plus importante dans son jeu. Il est capable d’être rugueux et d’avoir un jeu plus direct avec les Zèbres tout en pouvant avoir un jeu plus léché avec plus de liant à Madagascar."

Vu son rôle d’incontournable et sa palette de jeu, Ilaimaharitra attire l’attention de plusieurs écuries lors de chaque mercato. Pourtant, les saisons passent et le joueur de 25 ans est toujours au Sporting. "Je ne vais pas me faire des amis à Charleroi si je dis que Marco devrait quitter le club, sourit le Français. Je pense qu’il gère très bien sa carrière. Il est bien installé au Sporting et c’est toujours une prise de risque d’aller voir ailleurs. Quand il arrivera dans l’âge de la maturité totale au niveau football, il devra sûrement passer un palier. Vu son intelligence et son ambition, il prendra la bonne décision au bon moment."

Rendez-vous capital en mars

Pour passer un palier, l’ancien Sochalien le sait : il va devoir montrer un autre visage qu’avant sa suspension tout en évitant les blessures qui l’ont bien embêté la saison dernière. "Je ne dirais pas qu’il est fragile mais il a connu quelques pépins physiques, reconnaît Dupuis. C’est une crainte pour moi car Madagascar est une sélection de qualité… quand elle est au complet. Si le coach de Charleroi ne l’a pas mis au repos avant sa suspension, cela montre que j’ai fait le bon choix en le sélectionnant. Je préférerais bien entendu qu’il se repose parfois mais il ne faut pas oublier qu’il est salarié de son club. J’espère surtout qu’il ne sera pas blessé pour notre rencontre cruciale de mars en vue de la qualification à la prochaine CAN…"

Un match contre l’Éthiopie que Marco Ilaimaharitra a déjà inscrit dans son agenda. Et qui pourrait le faire entrer dans une nouvelle dimension avec la sélection malgache.
Depuis ses débuts avec Madagascar en 2017, le Zèbre a déjà laissé une belle trace.

C’est un peu par hasard, en 2017, que Nicolas Dupuis fait la connaissance de Marco Ilaimaharitra, en France. "À l’époque, je rendais des services à Faneva Andriatsima, un Malgache qui n’avait pas d’agent et avait des problèmes avec Sochaux, se souvient celui qui était arrivé à la tête de l’équipe nationale de Madagascar en 2016. C’est là que j’ai découvert Ilaimaharitra. Je me rappelle que son père avait des réticences quant au fait qu’il rejoigne la sélection. Il avait finalement fait ses débuts face aux Comores lors d’un match amical joué à Paris (NdlR : le 11 novembre 2017). Je sentais une grosse envie chez lui et cette rencontre amicale a été un déclic positif."

À 22 ans, le milieu de terrain décide alors de quitter la Ligue 2 pour rejoindre le Hainaut. Comme à Charleroi, Ilaimaharitra s’intègre rapidement au sein de sa sélection malgré son jeune âge et une certaine timidité. "C’était un jeune joueur très respectueux envers le groupe et le peuple malgache, avance son sélectionneur. Il était déjà très à l’écoute et humble. Marco est arrivé sur la pointe des pieds mais a rapidement pris ses marques. C’était un joueur assez tendre et je me suis fait la réflexion lors de notre dernier rassemblement qu’il a énormément gagné en puissance et en maturité depuis cette époque."

L’un des tournants de la carrière internationale du milieu s’opère lors de la Coupe d’Afrique des Nations en 2019. À côté d’une compétition pleine, Ilaimaharitra marquera un goal décisif dans la qualification des Barea pour les quarts de finale. "Ce but contre le Burundi était superbe, se souvient Dupuis. Nous nous dirigions vers un match nul et son coup franc a fini en pleine lucarne. Cela a libéré l’équipe pour le reste de la compétition. Cette CAN lui a donné de la confiance et l’a fait connaître du peuple malgache. Il est très apprécié au pays grâce à ses qualités footballistiques mais aussi grâce à son caractère. Je rêve d’avoir plusieurs joueurs comme lui dans mon groupe…"
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Message par Darvadehors Ven 15 Jan - 19:42

Sporting Charleroi: Jon Flanagan serait proche de rejoindre le championnat polonais

Charleroi
François Garitte

Publié le 15-01-21 à 18h23 - Mis à jour le 15-01-21 à 18h36
L'Anglais n'aura pas passé longtemps à Charleroi.
Sporting Charleroi: Jon Flanagan serait proche de rejoindre le championnat polonais
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Jon Flanagan n'aura finalement pas porté le maillot de Charleroi. Le défenseur anglais, arrivé comme joueur libre début novembre au Sporting, devrait en effet quitter le Pays Noir cet hiver.

Le joueur de 28 ans suscite de l'intérêt du côté du championnat polonais. Un accord pourrait rapidement être trouvé avec l'un de ces trois clubs : Górnik Zabrze, Zaglebie Lubin ou Jagiellonia, respectivement cinquième, sixième et septième en Pologne.

Jamais au point physiquement, Flanagan n'aura pas été sélectionné une seule fois par Karim Belhocine cette saison.
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Message par english man Sam 16 Jan - 2:37

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Message par english man Sam 16 Jan - 2:43

Pari réussi pour Kayembe et le Sporting de Charleroi

Ce dimanche, cela fera un an que Joris Kayembe a signé à Charleroi. Resté de longs mois sans jouer avant de débarquer en Jupiler Pro League, le Zèbre est devenu international belge en même temps qu’un taulier du matricule 22. C’est peu dire que le pari tenté est réussi.

Alors que le Sporting de Charleroi était rentré de son stage espagnol depuis une petite semaine, Joris Kayembe débarquait au Mambourg en provenance de Nantes le 17 janvier 2020. Initialement prévue sous forme de prêt, son arrivée au Mambourg s’est finalement transformée en transfert sec avec un contrat d’un an et demi assorti d’une option pour deux saisons supplémentaires. Joueur très polyvalent, Joris Kayembe devait notamment permettre d’envisager plus sereinement le départ inéluctable de Núrio. « C’est un joueur polyvalent et qui possède des qualités, notamment de vitesse et d’explosivité. Il a un esprit revanchard et il tentera d’en profiter pour s’imposer chez nous », concédait Karim Belhocine alors que l’arrivée de Joris Kayembe ne faisait plus l’ombre d’un doute.

Attirer des joueurs revanchards, Charleroi en a fait une spécialité. Et si ça n’a pas toujours payé, les Zèbres ont quand même souvent réussi ce type de pari, le plus retentissant étant celui qui a permis de relancer la carrière de Victor Osimhen. Et celui tenté avec Joris Kayembe est un autre excellent exemple de réussite zébrée dans le domaine. « Je ne vois pas mon retour en Belgique comme un échec », disait le joueur lors de sa première interview dans la peau d’un Carolo, lui qui avait pu bénéficier des bons rapports qu’entretient son agent, Mogi Bayat, avec les deux directions pour trouver une porte de sortie à Nantes, où il n’entrait pas dans les plans de Christian Gourcuff. « Je suis devenu un joueur plus complet en partant à l’étranger. En passant par Porto, j’ai pris énormément d’expérience. Quand je vois l’évolution de certains joueurs, je me dis que j’ai des choses qu’eux n’ont pas », poursuivait-il alors, confirmant que s’il a connu des galères à l’étranger, il s’y est avant tout développé « en tant qu’homme ».

Et c’est vrai que s’il manquait finalement d’expérience en matches de haut niveau vu les trois ruptures des ligaments croisés qu’il a connues dans sa jeune carrière, Joris Kayembe avait d’autres arguments à faire valoir pour lancer (définitivement ?) sa carrière prometteuse. « Je suis polyvalent. Qu’on me mette n’importe où, je fais mon maximum et je m’adapte. Je suis conscient que c’est à la fois un défaut et une qualité. Mais le coach m’utilisera là où il le veut », poursuivait-il, sûr de ses qualités, fin janvier 2020.

Alors qu’il avait assisté depuis les tribunes eupenoises au partage carolo le lendemain de son arrivée en compagnie de la direction sambrienne, Joris Kayembe a profité de cette polyvalence pour rapidement obtenir du temps de jeu à diverses positions du terrain, s’affirmant un peu partout comme une solution crédible. Avant finalement de s’installer cette saison au poste d’arrière gauche, place laissée vacante par Núrio. Craint il y a encore un an par l’ensemble du club sambrien, le départ de l’Angolais vers Gand n’a finalement jamais eu de conséquence puisque Joris Kayembe l’a fait oublier directement. « Je savais qu’il avait un très bon niveau, spécialement comme latéral gauche parce qu’il avait des qualités, de la puissance. Et maintenant qu’il commence à bien défendre, c’est un top joueur à ce poste. Ça ne m’étonne pas qu’il ait acquis un si bon niveau », nous confiait récemment Cristian Benavente qui a côtoyé le Carolo à la Beaujoire.

Outre d’indéniables qualités de footballeur et un profil atypique qui lui ont permis d’être repris par Roberto Martinez chez les Diables, Joris Kayembe a aussi pris de l’importance en dehors du terrain chez les Zèbres. Il a notamment été d’une grande aide pour les blessés graves des derniers mois. « Revenir comme il l’a fait, pouvoir être sélectionné en équipe nationale, c’est fantastique pour lui. J’ai beaucoup discuté avec lui au début de ma blessure et il m’a conseillé après être passé par là lui aussi. Son histoire montre qu’en travaillant et en y croyant, on peut revenir à notre meilleur niveau », pointe Massimo Bruno, qui revient dans le coup après une rupture des ligaments croisés.

Alors que le Sporting aurait pu lever l’option prévue dans le bail de Joris Kayembe, Mehdi Bayat a préféré lui offrir un nouveau contrat, forcément revalorisé, jusqu’en juin 2023. « Le plus important est de le voir reprendre du plaisir. Le talent, il l’a toujours eu. Et désormais, on est dans une situation « win-win » avec d’un côté le club qui avait besoin de Joris pour grandir et Joris qui avait besoin du Sporting pour se relancer. Rien n’est acquis puisqu’il doit désormais être encore plus régulier et avoir plus de statistiques vu ses qualités de centre (NDLR : un but et quatre assists en 30 matches), mais je n’ai aucun doute qu’il finira dans un club du top », souligne Mehdi Bayat, ravi d’avoir tenté et réussi ce pari.

La NG

Il en faudrait deux en plus de pari réussi en défense car c'est la misère avec ceux non réussi Flanagan, Goranov pour tantôt on a plus que 4 défenseurs !!!!!!!!!!!!!!!!!
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Message par english man Sam 16 Jan - 3:39

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Notre Mambourg sous la neige.
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Message par Darvadehors Sam 16 Jan - 14:39

Accueil / Sporting Charleroi
Pari réussi pour Kayembe et le Sporting de Charleroi
Pari réussi pour Kayembe et le Sporting de Charleroi

Par Benjamin Helson
Journaliste spécialiste du Sporting de Charleroi
| Publié le 15/01/2021 à 20:10

Lecture zen

Ce dimanche, cela fera un an que Joris Kayembe a signé à Charleroi. Resté de longs mois sans jouer avant de débarquer en Jupiler Pro League, le Zèbre est devenu international belge en même temps qu’un taulier du matricule 22. C’est peu dire que le pari tenté est réussi.

Alors que le Sporting de Charleroi était rentré de son stage espagnol depuis une petite semaine, Joris Kayembe débarquait au Mambourg en provenance de Nantes le 17 janvier 2020. Initialement prévue sous forme de prêt, son arrivée au Mambourg s’est finalement transformée en transfert sec avec un contrat d’un an et demi assorti d’une option pour deux saisons supplémentaires. Joueur très polyvalent, Joris Kayembe devait notamment permettre d’envisager plus sereinement le départ inéluctable de Núrio. « C’est un joueur polyvalent et qui possède des qualités, notamment de vitesse et d’explosivité. Il a un esprit revanchard et il tentera d’en profiter pour s’imposer chez nous », concédait Karim Belhocine alors que l’arrivée de Joris Kayembe ne faisait plus l’ombre d’un doute.

Attirer des joueurs revanchards, Charleroi en a fait une spécialité. Et si ça n’a pas toujours payé, les Zèbres ont quand même souvent réussi ce type de pari, le plus retentissant étant celui qui a permis de relancer la carrière de Victor Osimhen. Et celui tenté avec Joris Kayembe est un autre excellent exemple de réussite zébrée dans le domaine. « Je ne vois pas mon retour en Belgique comme un échec », disait le joueur lors de sa première interview dans la peau d’un Carolo, lui qui avait pu bénéficier des bons rapports qu’entretient son agent, Mogi Bayat, avec les deux directions pour trouver une porte de sortie à Nantes, où il n’entrait pas dans les plans de Christian Gourcuff. « Je suis devenu un joueur plus complet en partant à l’étranger. En passant par Porto, j’ai pris énormément d’expérience. Quand je vois l’évolution de certains joueurs, je me dis que j’ai des choses qu’eux n’ont pas », poursuivait-il alors, confirmant que s’il a connu des galères à l’étranger, il s’y est avant tout développé « en tant qu’homme ».

Et c’est vrai que s’il manquait finalement d’expérience en matches de haut niveau vu les trois ruptures des ligaments croisés qu’il a connues dans sa jeune carrière, Joris Kayembe avait d’autres arguments à faire valoir pour lancer (définitivement ?) sa carrière prometteuse. « Je suis polyvalent. Qu’on me mette n’importe où, je fais mon maximum et je m’adapte. Je suis conscient que c’est à la fois un défaut et une qualité. Mais le coach m’utilisera là où il le veut », poursuivait-il, sûr de ses qualités, fin janvier 2020.

Alors qu’il avait assisté depuis les tribunes eupenoises au partage carolo le lendemain de son arrivée en compagnie de la direction sambrienne, Joris Kayembe a profité de cette polyvalence pour rapidement obtenir du temps de jeu à diverses positions du terrain, s’affirmant un peu partout comme une solution crédible. Avant finalement de s’installer cette saison au poste d’arrière gauche, place laissée vacante par Núrio. Craint il y a encore un an par l’ensemble du club sambrien, le départ de l’Angolais vers Gand n’a finalement jamais eu de conséquence puisque Joris Kayembe l’a fait oublier directement. « Je savais qu’il avait un très bon niveau, spécialement comme latéral gauche parce qu’il avait des qualités, de la puissance. Et maintenant qu’il commence à bien défendre, c’est un top joueur à ce poste. Ça ne m’étonne pas qu’il ait acquis un si bon niveau », nous confiait récemment Cristian Benavente qui a côtoyé le Carolo à la Beaujoire.

Outre d’indéniables qualités de footballeur et un profil atypique qui lui ont permis d’être repris par Roberto Martinez chez les Diables, Joris Kayembe a aussi pris de l’importance en dehors du terrain chez les Zèbres. Il a notamment été d’une grande aide pour les blessés graves des derniers mois. « Revenir comme il l’a fait, pouvoir être sélectionné en équipe nationale, c’est fantastique pour lui. J’ai beaucoup discuté avec lui au début de ma blessure et il m’a conseillé après être passé par là lui aussi. Son histoire montre qu’en travaillant et en y croyant, on peut revenir à notre meilleur niveau », pointe Massimo Bruno, qui revient dans le coup après une rupture des ligaments croisés.

Alors que le Sporting aurait pu lever l’option prévue dans le bail de Joris Kayembe, Mehdi Bayat a préféré lui offrir un nouveau contrat, forcément revalorisé, jusqu’en juin 2023. « Le plus important est de le voir reprendre du plaisir. Le talent, il l’a toujours eu. Et désormais, on est dans une situation « win-win » avec d’un côté le club qui avait besoin de Joris pour grandir et Joris qui avait besoin du Sporting pour se relancer. Rien n’est acquis puisqu’il doit désormais être encore plus régulier et avoir plus de statistiques vu ses qualités de centre (NDLR : un but et quatre assists en 30 matches), mais je n’ai aucun doute qu’il finira dans un club du top », souligne Mehdi Bayat, ravi d’avoir tenté et réussi ce pari.
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Message par english man Mar 19 Jan - 2:19

Charleroi n’a pas rassuré avant le choc face à Anderlecht: ces manquements que les Zèbres doivent pallier

Les Hennuyers devront rectifier le tir à Anderlecht pour renouer avec la victoire.

Le dernier succès zébré, il remonte déjà à la réception d’Anderlecht, il y a un mois, jour pour jour. Le 18 décembre dernier, les hommes de Karim Belhocine surprenaient les Mauves dans le temps additionnel pour empocher un succès mérité sur l’ensemble de la rencontre. Tous les ingrédients y étaient, ce soir-là, même si le spectacle n’avait pas été grandiose. Pour renouer avec la victoire, après ces trois revers consécutifs, ils devront reproduire cette performance ce mardi au Lotto Park.

Ils connaissent en tout cas la formule gagnante, même s’ils n’ont pas réussi à l’appliquer ce samedi contre Malines. En conférence de presse, Karim Belhocine a justement pointé ces manquements.


1. Trop de hauts et de bas

"Si on veut avoir des ambitions, on doit être constant du début à la fin de la saison, du début à la fin du match."

Face au RSCA, ils n’avaient tout simplement pas connu de véritable temps faible. Contre Malines, ils ont été dominés lors des vingt premières minutes de chaque mi-temps, avec le but d’ouverture inscrit par Hairemans tombé à l’heure de jeu, durant cette deuxième période creuse.


2. Des attaquants inefficaces

"J’ai aligné Nicholson et Rezaei d’entrée de jeu pour leur puissance, mais aussi parce qu’ils avaient marqué le week-end précédent à Ostende. Ce sont deux joueurs capables de la mettre au fond. Quand on ouvre le score, dans ce genre de matchs, les chances sont grandes de l’emporter. C’était l’idée…"

Et si Belhocine a fait monter Berahino à 0-1, au lieu de Benchaib par exemple, c’était aussi pour ses qualités de finition. Sauf que ce plan n’a pas marché : la splendide reprise de Nicholson n’a pas trompé Thoelen, Rezaei ne s’est pas créé d’occasions franches et Berahino a touché la barre transversale. Il y a un mois, les Zèbres s’étaient montrés moins dangereux dans le rectangle adverse, mais Gholizadeh avait trouvé la faille, sur l’un des quatre tirs cadrés du RCSC. Une efficacité qu’il faudra retrouver ce mardi.


3. Un gardien qui ne rapporte pas de points

"Ce qui m’énerve, c’est ce défaut d’organisation sur le but encaissé."

Charleroi a encaissé sur la seule frappe cadrée du KaVé et pour ainsi dire sa seule grosse erreur défensive. L’arrière-garde locale a oublié Hairemans, qui a profité d’un second ballon pour tromper Penneteau. Elle avait déjà laissé trop d’espace à Nmecha, avant les fêtes. Mais Penneteau avait rattrapé le coup en remportant son duel contre l’attaquant, sur la seconde tentative cadrée des Mauves. Ce samedi, il a semblé manquer de réactivité sur la frappe croisée de l’Anversois.


4. Des joueurs fragiles

"Je n’ai pas ressenti un défaut de mentalité, Malines en voulait aussi énormément. Honnêtement, on allait dans les duels. J’ai haussé la voix, parce que j’avais l’impression qu’on avait pris un coup sur la tête après le but encaissé, alors qu’on aurait dû se révolter."

Karim Belhocine ajoutait aussi que son équipe devait faire preuve d’un peu plus de caractère. "Peu importent les événements, il faut essayer de faire plus. C’est le propre des formations qui réalisent des résultats sur le long terme. Il faut continuer à pousser ou à garder un résultat, sans baisser la tête."

Après l’occasion de Nmecha, les Zèbres avaient bombé le torse pour dominer les vingt dernières minutes. Ils avaient intensifié la pression, avec à la clé pas mal de tentatives au but. Contre Malines, ils ont baissé la tête et semblaient presque résignés. Il leur a manqué cette détermination, cette haine de la défaite. Une timide réaction est apparue dans les dix dernières minutes, sans pour autant bousculer ou déséquilibrer l’arrière-garde malinoise.

Dans les grandes lignes, les deux rencontres sont finalement assez comparables. Deux parties fermées, six tirs cadrés à chaque fois sur l’ensemble des 90 minutes, un seul but. Mais ce sont les détails qui ont fait la différence, avec une victoire zébrée en novembre, puis une défaite en janvier. Et les Carolos n’auront que trois jours pour corriger ces détails tellement importants.

La DH
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Message par english man Mar 19 Jan - 2:56

Une première place peu enviable pour Anderlecht, Charleroi bien classé

Aucun club dans les principales ligues du monde n’a autant fait tourner son effectif en championnat que Paris St-Germain cette saison. Les onze joueurs les plus utilisés par le club francilien n’ont disputé que 58% des minutes, contre, par exemple, parmi les équipes du big-5, 87% à Aston Villa. Et en Belgique?

Selon le CIES, c'est Anderlecht qui fait le plus tourner. Les 11 joueurs les plus utilisés par Vincent Kompany n'ont disputé que 61,8 % du temps de jeu. Dans le cas du Sporting, cette rotation n'est pas dûe à un excès de matches mais au fait que Kompany, qui a des joueurs de talent égal mais peu de titulaires indiscutables, cherche encore son meilleur 11 et ne veut perdre personne en cours de route. Mais on remarque tout de même qu'aucune des neuf équipes qui fait le plus tourner n'est classée dans le top 6.

A l'inverse, à Ostende, les titulaires habituels ont disputé 83,3 % du temps de jeu. Alexander Blessin a toutes les raisons d'être satisfaits de ses choix puisque le club côtier, qu'on disait moribond, occupe une belle cinquième place.

Karim Belhocine, lui aussi, fait très peu tourner. Sans doute plus par conviction et envie de stabilité qu'autre chose.

LE CLASSEMENT

1. Anderlecht 61,8 %

2. St-Trond 63,3 %

3. Waasland Beveren 66,2 %

4. Eupen 67,1 %

5. Gand 68,6 %

6. Mouscron 69,9 %

7. Malines 70,8 %

8. Standard et Cercle 71,1 %

10. OHL 72,2 %

11. Zulte Waregem 73,6 %

12. Courtrai 74,7 %

13. FC Bruges 75,5 %

14. Beerschot 76,6 %

15. Antwerp 77,7 %

16. Genk 81 %

17. Charleroi 82,4 %

18. Ostende 83,3 %

Footnews

Je dirais surtout parce que sont noyau ne le permet pas et qu'il n'a pas une école des jeunes comme à Anderlecht ou Kompany peut allé puisé aisément à Charleroi c'est le néant pour ainsi dire !!!
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Message par english man Mar 19 Jan - 3:22

ANDERLECHT – SC CHARLEROI (CE SOIR, 21H)

« J’ai connu des moments difficiles mais cette blessure va me servir »

Après de longs mois de galère, Massimo Bruno a pu renouer avec la compétition et ne manque pas de motivation avant de se déplacer à Anderlecht

PROPOS RECUEILLIS PAR CÉDRIC MARTIN

C’est un Massimo Bruno arborant son habituel sourire qui nous a accordé sa première grande interview post-blessure à l’approche de ses retrouvailles avec le parc Astrid. Un sourire qui l’avait toutefois quitté, en février dernier, alors qu’il s’occasionnait une rupture des ligaments croisés du genou gauche à l’entraînement. Il est revenu sur cette passe difficile, les étapes de sa guérison et le choc qui l’attend chez les Mauves.


Massimo, l’année écoulée a été particulièrement difficile pour vous, avec cette blessure à guérir. Pouvez-vous revenir sur ces longs mois de galère ?

Tout ça va me servir, je crois. C’était une expérience de la vie. Je n’avais pas encore connu de blessure grave dans ma carrière. Il y a des moments où c’est plus dur d’avoir envie : quand tu vas à la salle tous les jours, que tu répètes les mêmes exercices… Mais finalement, les sensations reviennent petit à petit et il faut simplement laisser faire le temps. J’ai rarement eu des coups de mou, je suis toujours resté positif et motivé pour revenir dans les temps.

Quels ont été les moments les plus durs ?

Chaque étape connaît ses difficultés. Mais la plus dure, c’était le tout début. Pendant 15 à 20 jours, j’ai eu des douleurs sans arrêt qui m’empêchaient de dormir. Puis, il y a les étapes qui suivent, quand tu recommences à marcher, où il y a toujours cette petite appréhension. Mais finalement, tout ça est toujours allé assez vite avec moi. J’étais toujours un petit peu prudent au début puis à chaque fois que je voyais que je pouvais le faire, je me lançais.

La crise sanitaire vous a d’abord empêché de manquer un certain nombre de matches, vu l’arrêt de la compétition. Cela vous a permis de mieux le vivre ?

C’est sûr que ma situation a été moins frustrante au début. Un joueur « fit » devait aussi bosser chez lui sans la possibilité de jouer. Mais j’aurais préféré 1.000 fois qu’il n’y ait pas ce Covid, qui est une catastrophe qui dépasse tout le reste.

Vous avez vous-même souffert du Covid ?

Oui, du moins j’ai été testé positif, mais je n’avais pas de symptôme. C’était au moment où je retrouvais le terrain avec l’équipe. J’ai alors perdu deux semaines, quand même. C’était assez frustrant pour moi d’être ainsi coupé dans mon élan.

Des petits moments d’arrêts comme ceux-là, on imagine qu’il y en a d’autres dans un processus de guérison. Comment les surmonte-t-on ?

Il y a évidemment un travail mental à faire. Quand je voyais que je n’arrivais pas à me retourner d’une certaine manière sur le terrain, je me disais simplement que c’était quelque chose que je devais encore travailler, sans me prendre la tête. Je savais d’où je venais et j’ai toujours su relativiser. Et quand on reprend avec l’équipe et qu’on regoûte aux entraînements comme avant, même s’il fait froid, on est encore plus content d’être là. C’est quand j’ai pu m’entraîner à nouveau avec le groupe que je me suis à nouveau senti footballeur.
Tout cela a été plus facile à vivre avec Cristophe Diandy à vos côtés, lui qui partageait la même situation ?

Oui, on était souvent ensemble et on a pas mal travaillé tous les deux. On se soutenait beaucoup. Quand on voyait que l’un était moins motivé que l’autre, on le poussait et inversement. Ça nous a aidés à faire passer le temps plus rapidement. Cristophe, c’est une crème et on rigole facilement avec lui. Et l’encadrement médical était top, on a travaillé dans un climat agréable.

Alors qu’on ne s’attendait pas à vous revoir sur les pelouses avant janvier, vous avez rejoué vos premières minutes le 7 décembre à Courtrai. Vous l’auriez cru, quelques semaines plus tôt ?

Je ne me sentais pas trop mal à l’entraînement. Après avoir discuté de mes sensations avec le staff et sur base de mes séances, le coach a jugé que je pouvais être utile pour les fins de match. Et même si ce n’était pas énorme, tout ce qu’il s’est passé avant janvier était du bonus.

À Courtrai, alors que vous êtes entré à la 86 e minute, on vous a vu y aller à fond dès votre premier duel. C’était une manière de vous prouver mentalement que vous étiez de retour ?

(Il sourit) Oui, ce duel-là était très important. Quand on revient de blessure, comme je l’ai dit, on doit franchir des étapes d’appréhension. J’ai assez vite mis de côté mes petites peurs et celle-là en était une de plus. C’était donc mon premier duel dans un match de championnat : j’y vais, je mets le pied et je récupère d’ailleurs le ballon… même si je le perds un peu plus loin. Mais ça m’a permis de me dire que je n’avais pas peur. Quand tu reprends avec des craintes, il y a peu de chance pour que ça aille bien ensuite.

Pour votre deuxième entrée au jeu, au Cercle, vous offrez la victoire à l’équipe dans les derniers instants (3-4), avec des émotions multiples, vu la blessure tôt dans le match de Ken Nkuba…

C’est vrai que c’était particulier. Cette joie-là s’est vite transformée en tristesse pour Ken (NDLR : dont Massimo Bruno avait alors brandi le maillot en guise de soutien après ce but). Ce qu’il s’est passé pour lui en début de match m’a peut-être affecté plus que quelqu’un d’autre, tout est un peu remonté à la surface. Je n’y pensais plus et là, je le vois se blesser plus ou moins de la même façon que moi. Il a 18 ans et est au début de sa carrière. Et le fait que ça le frappe directement à sa première titularisation, ça m’a touché fortement. J’ai dû ensuite relever la tête et penser à moi. Et si ma première pensée était pour lui, intérieurement, j’étais très fier. Après tout ce que j’ai connu, de pouvoir entrer sur le terrain, marquer un goal et faire gagner l’équipe, c’était fantastique.

Votre première titularisation, ce 9 janvier à Ostende, s’est quant à elle moins bien passée, individuellement comme collectivement (défaite 3-2)…

C’est clair que ça n’a pas été un top-match pour moi. Tout n’était pas à jeter non plus, je suis surtout hyperpositif par rapport au fait d’avoir joué une heure, sans ressentir de gêne. Mais on ne peut pas gommer onze mois de non-compétition et c’est clair que j’aurais aimé aider l’équipe beaucoup plus que ça. Le dernier geste m’a un peu fait défaut, j’ai fait plein de mauvais choix, mais cela va me permettre d’avancer encore.

Vous affrontez Anderlecht ce mardi. Quel regard portez-vous sur cette très jeune équipe et son évolution ?

C’est difficile à dire, tout a changé depuis mon départ : direction, staff et joueurs. J’ai connu un peu Amuzu et Sambi Lokonga quand ils ont commencé à percer, mais c’est tout. Anderlecht entre dans une nouvelle ère, où il essaie de créer quelque chose. C’est vrai que le club n’a pas eu des bons résultats ces dernières années mais je suis convaincu qu’avec la qualité qu’il y a là-bas, c’est une équipe qui joue au foot et peut faire mal. Elle est toujours proche des premières places et il ne faut pas du tout la sous-estimer.

Cela vous aurait plu d’avoir un coach comme Kompany lors de vos débuts à Anderlecht ?

C’est clair que c’est quelqu’un qui force le respect ne serait-ce que par sa carrière : l’équipe nationale belge, Manchester City… Il est très charismatique et ça doit être très agréable de travailler avec lui, surtout pour des jeunes joueurs. Mais je ne le connais pas en tant que coach et c’est difficile pour moi de juger son approche.

Vous avez inscrit, au Mambourg, un des buts d’Anderlecht lors du match du titre des Mauves (1-3, le 18 mai 2017). Vous rêvez, en « contrepartie », d’inscrire pour Charleroi un but qui compte au parc Astrid ?

Un rêve de marquer là-bas, simplement, peut-être pas, même si ce serait forcément spécial. J’ai vécu de très belles choses à Anderlecht, quasiment les plus belles de ma carrière, mais je suis un joueur de Charleroi depuis trois ans. Je suis bien dans cette équipe et mon objectif et celui de tous est de gagner quelque chose de concret en fin de saison et ainsi voire notre travail enfin récompensé.

Quels sont les souvenirs que vous retenez de votre période anderlechtoise ?

Les titres ! J’en ai connu trois là-bas. Celui qu’on a vécu à Charleroi mais les deux premiers, aussi, avec une mention spéciale pour le deuxième (NDLR : saison 2013-2014). Je m’en souviens, on était revenu de très loin. On avait commencé les PO1 à la troisième place et on a changé de coach. Van den Brom avait été licencié, remplacé par Hasi, et personne n’y croyait. On fait un come-back de fou ! Les supporters avaient envahi la pelouse, on n’avait même pas su faire le podium sur le terrain.

Votre contrat avec Charleroi se termine en juin prochain. Que peut-on attendre des mois à venir ?

Je suis ouvert à tout. La blessure change la donne dans le sens où aujourd’hui, je ne me concentre que sur mon travail pour que celle-ci soit de l’histoire ancienne. Puis, en fonction de comment je retrouve mon niveau, comment la saison se passe, on essaiera de trouver un terrain d’entente. Le club a toujours été correct, on verra quelle est la volonté de part et d’autre. Il est trop tôt pour dire si je vais partir ou rester.

APRÈS SON TRANSFERT AVORTÉ À HOFFENHEIM…

« Très critiqué quand j’ai signé à Leipzig »

S’il dit ne pas vouloir vivre avec des regrets, Massimo Bruno reconnaît qu’il aurait espéré autre chose de son passage outre-Rhin, lui qui a vu son transfert d’Anderlecht à Hoffenheim avorté en dernière minute en 2014, avant de finalement s’engager en faveur du RB Leipzig, alors en D2, et d’être prêté dans la foulée au club « partenaire » du Red Bull Salzbourg. Alors qu’il avait alors livré une assez bonne saison en D1 autrichienne, il nous raconte comment s’est ensuite passée sa découverte du foot allemand, en D2 puis de façon très éphémère en Bundesliga… où il n’a disputé que 4 petites minutes avant de faire son retour chez les Mauves en août 2016.

Il y a quelques années maintenant, on vous a décelé un problème physique aux adducteurs qui avait fait craindre pour votre carrière.

C’est vrai que j’ai toujours eu les adducteurs un peu fragiles. J’en étais conscient mais ça ne m’a jamais mis de côté pour une semaine entière ou pour un match. Cela m’a seulement posé souci pour un possible transfert (NDLR : d’Anderlecht vers Hoffenheim en 2014). On a décelé un pépin à l’IRM, lors des tests médicaux. Et le transfert avait donc capoté. J’étais le premier surpris, alors que j’avais enchaîné autant de matches sur l’année, qu’on me trouve ça. Mais chaque joueur a ses différences, ses petites faiblesses. Pour certains, ce sont les tendons, pour d’autres les chevilles. Vu l’argent qui est en jeu, je peux comprendre les craintes du club. Mon chemin a finalement pris une autre direction…

Et vous avez donc finalement signé à Leipzig, en D2. Quand vous voyez l’ascension connue par le club depuis, vous vous dites que vous auriez aimé faire partie de tout ça ?

C’est clair. Mais en rejoignant ce projet-là, dès le départ, je croyais complètement à ça. Peut-être pas aussi vite mais en tout cas à ce que Leipzig devienne quelques années plus tard une bonne équipe en Bundesliga. J’avais été beaucoup critiqué pour ce choix de carrière à ce moment-là.

Le fait de ne rejoindre « qu’une D2 » ?

Oui, et avant de découvrir cette D2, il y a eu le pas à Salzbourg (NDLR : où il était prêté dans la foulée de son transfert). Si Leipzig était monté directement, j’aurais dû rejoindre la Bundesliga au retour de mon prêt. Finalement, je me retrouve donc en D2. C’est vrai que ce n’était pas l’objectif premier. Mais j’aurais dû faire mieux pour prendre ce train en marche parce qu’une fois que l’équipe est montée la saison suivante, elle a directement fait une bonne saison. Mais au début de celle-ci, même si j’étais encore dans les 15, je me suis dit qu’il fallait que je retrouve du temps de jeu au maximum. Et c’est pourquoi j’avais alors fait le choix de revenir à Anderlecht. Peut-être en était-ce un mauvais. Certainement. Je ne sais pas. Mais on ne sait jamais ce qu’il se serait passé si j’étais resté là-bas. Aujourd’hui, je suis très content de ce que ce club réalise, j’en étais convaincu. La manière de travailler là-bas, l’organisation, c’était vraiment top. C’est sûr, ça aurait été fantastique si j’avais pu être avec eux aujourd’hui, en ayant progressé avec tous les jeunes qui étaient avec moi à ce moment-là. Mais je ne veux pas vivre avec des regrets.

Vous êtes arrivé comme le transfert le plus cher de l’histoire de la D2 allemande (9 millions d’euros). Ça peut expliquer votre difficulté d’adaptation ?

Expliquer, je ne sais pas. Mais c’est vrai que je m’étais mis beaucoup de pression et d’attentes. Je sortais d’une saison à Salzbourg. Quand je vais en D2 en Allemagne, il n’y a qu’une possibilité : je dois être le meilleur de l’équipe et faire une saison fantastique. Et quand je commence, je joue quelques matches sans être décisif. Là, ça a commencé à trotter un petit peu. J’étais très déçu de moi et suis donc passé par des moments où ça n’allait pas du tout, où mentalement c’était dur. Finalement, j’étais un gars qui faisait plus de bien en sortant du banc. Je m’étais mis beaucoup d’exigences alors que la D2 allemande est très compliquée à jouer. J’ai eu plus dur là-bas que dans le championnat belge. Je devais savoir que ça ne serait pas facile.

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Message par english man Mar 19 Jan - 8:18

Doigts d’honneur, colères, disparitions: retour sur dix incidents du sulfureux Teodorczyk à Anderlecht

Lukasz Teodorczyk a marqué 45 buts et… les esprits, avec son attitude atypique, à Anderlecht. Retour sur 10 incidents en deux années passées au Sporting mauve.

Doigts d’honneur, colères, disparitions: retour sur dix incidents du sulfureux Teodorczyk à Anderlecht


Pas de chance pour les supporters d’Anderlecht. Même depuis leur fauteuil, ils auraient aimé revoir à l’œuvre leur Lukasz Teodorczyk au Parc Astrid. Mais le joker de Charleroi n’est pas prêt pour le match et n’est donc pas dans la sélection. Teo était leur idole, quand le RSCA a remporté son dernier titre, en 2017. Et le Polonais avait même inscrit deux des trois buts lors du match du titre à ... Charleroi (1-3), souvenir d’une époque où il marquait les yeux fermés.

La saison suivante, l’attaquant n’était plus que l’ombre de lui-même. Reste de lui ses 45 buts en 93 apparitions à Anderlecht. Mais aussi tout le reste qui a façonné sa légende. Celle d’un joueur drôle et adoré dans le vestiaire mais qui ne collait pas vraiment à l’image de marque de la maison Anderlecht.

1. Présentation officielle

23/08/2016 : Conférence de presse surréaliste

Arrivé à Anderlecht en août 2016, Teodorczyk marque d’emblée trois buts en quatre matchs. Mais pas question de donner une interview après le match. "Teo déteste les journalistes", nous avait-on avertis. David Steegen, le chef de presse, organise quand même une conférence de presse de présentation. Avec en guise d’interprète Michel Thiry, l’agent de Wasilewski.

Thiry soigne le spectacle, Teo montre son aversion envers les médias. "Trois buts en quatre matchs, cela ne vous suffit pas ?", répond-il, mordant, après une question pourtant positive.

Quand Frutos passe dans la salle de presse et glisse : "Il est l’attaquant le plus complet depuis Frutos", Teo ne sourit même pas. "Les critiques ne me font rien, les compliments non plus."

On tente un autre sujet : ses hobbys hors du foot ? "Vous pensez que je vais en discothèque ou quoi ?" Les questions sur Wasilewski ne l’intéressent pas non plus. "Je ne savais même pas qu’il était un objet de culte ici."

Et les chants du public, qui a même créé une chanson pour lui, sur la mélodie des biscuits Leo. Teo : "Oui, j’ai entendu ça. Et alors ?" Sympa, ce Teo !

2. Standard - Anderlecht

2/10/2016 : Cigarette fictive avec briquet rouche

Teo n’en touche pas une lors de son premier clasico. Mais à la 79e, il profite d’une mauvaise sortie aérienne de Gillet et de sa poussée non sanctionnée sur Laifis pour inscrire de la tête le 0-1 de la victoire. Sclessin veut sa peau et balance des objets sur le terrain avec une pluie de pièces de monnaie. Quand Uros Spajic se prend un briquet sur la tête, Teo s’en empare et fait aller la mollette pour simuler l’allumage d’une cigarette, droit devant la tribune 4.

En version décryptée : on vous a fumés. Quelques minutes avant cela, il était sorti sous les huées du public. Sa réaction ? Un petit tour sur lui-même les mains dressées au-dessus de la tête pour applaudir. Et dans la zone d’interviews, en guise de réponse aux demandes de réactions de la presse, il balance son regard de tueur.

3. Courtrai - Anderlecht

4/12/2016 : Doigt d’honneur à Boeckx

Anderlecht gagne 1-3, Teo marque son 13e but en 14 titularisations. Au terme du match, on découvre pour la première fois son fameux majeur, destiné à son gardien, Frank Boeckx. Le portier dévoile le mystère : "C’est devenu une habitude. Avant le match, je lui fais un doigt d’honneur pour lui faire comprendre qu’il va marquer un but. Après ce match à Courtrai, il m’a fait un doigt d’honneur pour me féliciter d’avoir arrêté un penalty."

Lors des séances, tout le monde connaît ce rituel. Boeckx : "Après l’entraînement collectif, on reste souvent à deux pour un exercice de finition. Quand je fais une belle parade ou qu’il marque un joli but, on se montre le majeur."

Après le match du titre à Charleroi, les deux ont répété ce petit geste pas très classe. Mais symbolique de leur proximité. De leur complicité. "Chaque fois qu’il marquait cinq buts, je devais nettoyer ses chaussures", sourit Boeckx.

4. Son triste passé

Fin décembre : SMS polonais assez menaçant

La Pologne n’en revient pas que Teodorczyk soit la révélation de notre D1. Dans le cadre d’un reportage, un journaliste polonais envoie un SMS à Frank Boeckx pour avoir quelques informations au sujet de son meilleur ami dans le vestiaire.

Avant de répondre, le gardien montre le message à son pote, qui décide de répondre lui-même, avec le GSM de Boeckx. Le contenu du message n’est pas connu, mais ne serait de toute façon pas publiable puisque Teo est en guerre avec la presse de son pays.

La cause de cette brouille? L’attaquant n’a jamais pardonné la publication de reportages sur sa triste jeunesse (un papa alcoolique et violent, un frère qui a fait de la prison pour des vols et des faits relatifs à la drogue) et a la rancune tenace. Très tenace. Et en octobre de cette année-là, un journal avait dévoilé que l’avant-centre aurait été saoul à la veille du match de la Pologne contre le Danemark (3-2), où il est resté sur le banc pendant 90 minutes. Il s’était pris une amende de 15 000 euros de la part de la fédération.

5. Le Soulier d’or

8/2/2017 : Absent et injoignable

Avec ses 25 buts en 35 matchs, Teo est le grand outsider pour la 63e édition du Soulier d’or, finalement remporté par José Izquierdo. À quatre reprises, Anderlecht répète à son Polonais à quelle heure et à quelle adresse à Lint il est attendu. Mais qui brille par son absence au Gala ? Teo, évidemment.

Les appels de la part du club restent sans réponse, jusqu’au moment où son agent confirme son absence. "Il a profité de son jour libre pour régler des affaires familiales en Pologne."

Très embêté, Herman Van Holsbeeck s’excuse auprès des organisateurs. Le lendemain, Teo est bel et bien présent à Neerpede. Van Holsbeeck et le coach René Weiler lui expliquent qu’il aurait dû être présent, mais il s’en sort sans amende. Parce que l’avant-centre est trop important pour l’équipe...

6. Club Bruges - Anderlecht

14/5/2017 : Deux doigts d’honneur en 48 heures, 1 000 € d’amende

Les 700 minutes sans but - aucune réalisation en sept matchs de playoffs - commencent à l’énerver. Quand un photographe attend les joueurs après l’avant-dernier entraînement avant le "Topper" à Bruges, Teo lui fait un doigt d’honneur.

Bis repetita, même pas 48 heures plus tard, mais cette fois aux supporters de Bruges lors de l’arrivée au Stade Jan Breydel.

Pendant l’échauffement, il balance des ballons dans le public qui le charrie après des tirs ratés. Son deuxième doigt d’honneur ne reste pas sans suite. Il reçoit un procès-verbal et 1 000 euros d’amende. Plus tard, il dira à la presse polonaise : "On aurait dit que j’avais tué quelqu’un. Alors que j’ai réagi à des provocations : on nous avait craché dessus et jeté de la bière."

Anderlecht avait pourtant condamné son geste.

7. Anderlecht - Genk

23/10/2017 : Coup de pied de frustration et rouge

Rien ne va plus pour Teo, qui ne trouve presque plus le chemin des filets. Contre Genk, il est totalement éteint par le jeune Ghanéen Joseph Aidoo, seul buteur de cette soirée (0-1). Ce qui l’agace au plus haut point. Jusqu’à cette action, quand Aidoo met son corps pour laisser filer le ballon dehors et qu’il lui donne un coup de pied par derrière.

L’arbitre Vertenten ne lui donne que la jaune, mais vu qu’il n’y avait pas encore de VAR, la Commission Review le rappelle à l’ordre. Il s’en sort avec une suspension de deux journées et 800 euros d’amende. "Je n’avais pas l’intention de blesser Aidoo", a-t-il lancé pour sa défense devant la Commission des litiges.

8. Celtic - Anderlecht

5/12/2017 : Offensive de charme comme reporter

Teo joue si mal qu’il perd tout son crédit et même sa place. À l’issue de la seule victoire lors de la dernière campagne de Ligue des champions au Celtic (victoire, 0-1), son passage en zone mixte est tout simplement hallucinant.

Sans qu’on lui adresse la parole - cela n’avait quand même aucun sens -, il interrompt notre interview avec Leander Dendoncker et se met dans la peau d’un journaliste. Pour cela, il s’est emparé d’un gros micro disposé autour du terrain qui sert à enregistrer les sons d’ambiance.

"What do you say about the game ?", demande-t-il à Dendoncker, en lui tendant le micro. "Qu’est-ce que tu as pensé du match ?"

Dendoncker joue bien le jeu, surtout quand le Polonais lui demande : "Que pensez-vous de Teo ?" Dendoncker : "Il est fantastique."

Après son show, on essaie de poser des questions à Teo. En vain. "J’ai dit ce que j’avais à dire." Son offensive de charme n’a pas vraiment fonctionné.

9. Anderlecht - Charleroi

10/12/2017 : Rouge et coup de boule dans la porte

Nouvelle carte rouge, quelques jours plus tard. Cette fois contre Charleroi, après deux cartes jaunes. La deuxième, il se l’est prise suite à une simulation ridicule dans le rectangle carolo. Son retour au vestiaire est encore plus désolant : frustré, Teo ouvre la porte en lui donnant un coup de boule. La scène, captée par une caméra installée dans le tunnel des joueurs, fait le tour du monde via les réseaux sociaux. Un an après avoir été le roi, Teo est la risée de notre D1.

10. Mercato

31/1/2018 : "Malade" et donc pas de Mitrovic

Anderlecht en a marre de Teodorczyk et veut se débarrasser de lui pendant le mercato d’hiver. Herman Van Holsbeeck a un plan en tête : avec l’aide de son ami Mogi Bayat, il réaliserait un gros coup dans les dernières heures du mercato en plaçant Teodorczyk ailleurs (quatre clubs étaient intéressés) pour faire revenir Aleksandar Mitrovic en location.

Comme prévu, Mitro débarque à Neerpede pour faire ses tests médicaux. Mais Teo, lui, pose un lapin. Soi-disant malade, il ne veut pas participer au petit montage du duo Van Holsbeeck - Bayat, et il reste à Anderlecht. Du coup, Mitro signe en toute dernière minute à Fulham, où il joue encore. Teo marquera quand même encore 15 buts, lors de sa deuxième saison, ce qui lui a permis d’être transféré à Udine à l’été.

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Message par english man Mer 20 Jan - 0:36

Laurent Gomez du Sporting à Meux: «Un choix avant tout familial»

Laurent Gomez sera le coach de Meux la saison prochaine. Le Flawinnois de 36 ans nous explique ce qui l’a poussé à accepter l’offre des Verts alors qu’il était sous contrat à l’école des jeunes du Sporting.

Laurent Gomez, vous avez annoncé que vous quitteriez l’école des jeunes du Sporting dans quelques mois, expliquez-nous comment le rapprochement avec Meux s’est déroulé ?

Dès la fin 2020, après que Marco Casto a annoncé aux dirigeants qu’il ne prolongerait pas, ceux-ci m’ont contacté. On s’est vu une première fois fin décembre pour qu’ils m’expliquent le projet et que l’on parle de nos philosophies de travail respectives. C’était donc pour un peu déblayer le terrain et voir si cela m’intéressait. C’était le cas mais je devais voir avec le Sporting. Mon contrat se finissant le 30 juin, je voulais savoir ce que les Zèbres avaient prévu pour moi. J’ai donc demandé une entrevue avec mon directeur durant la première semaine de janvier, après les congés. Au club, ils étaient un peu étonnés que j’envisage de quitter un poste à temps plein dans un club pro pour aller coacher une équipe seniors en amateurs. J’ai donc expliqué mes raisons et on m’a dit que c’était à moi de faire un choix.

Mais quelles sont donc les raisons qui vous ont poussé à faire ce choix ?

C’est un choix avant tout familial. Car j’ai mes trois enfants une semaine sur deux et ce n’est pas une situation simple à gérer. Au Sporting, j’étais cinq-six jours au club par semaine, principalement en journée. Mais parfois, avec des aléas comme des remises de match, il m’arrivait de finir à 19h au lieu de 17h alors que je devais garder mes enfants. C’était donc compliqué. Ici, je vais avoir plus de temps à leur consacrer mais aussi plus de temps pour moi.

On imagine aussi qu’avec le diplôme UEFA A en poche, votre idée n’était pas d’entraîner toute votre carrière des jeunes, si ?

En fait, quand j’ai arrêté de jouer, j’avais dans l’optique d’entraîner une équipe première. Mais je dois avouer que j’ai pris goût aux jeunes au Sporting. On doit gérer les équipes de U12 aux U21, tout en étant en contact avec l’équipe première. Et dans l’équipe U16, c’est déjà du très haut niveau. Honnêtement, je me serais bien vu à long terme au club car c’est gratifiant d’être impliqué dans ce projet. Mais même si on avait des objectifs de résultats sportifs à atteindre, la vraie compétition me manquait, tout comme le côté familial du foot amateur que j’avais découvert en redescendant après mes années comme joueur pro.

Succéder à Marco Casto, ça ne sera quand même pas simple…

En effet et je dois lui tirer mon chapeau pour tout ce qu’il a fait avec cette équipe. C’est grâce à lui qu’elle a atteint ce niveau.

Qu’en est-il de la suite pour votre poste au Sporting et celui dans l’enseignement que vous avez temporairement mis de côté ?


Sauf si les plans changent, je compte finir la saison au Sporting et j’ai d’ailleurs prévenu les dirigeants meutis que je ne pourrai pas rogner sur mon temps plein là-bas pour venir préparer la prochaine saison. Quant à mon interruption de carrière comme éducateur, que j’ai débutée il y a un an, je peux la prolonger jusqu’à cinq ans. La directrice de mon école à Liège aimerait que je revienne mais il y a peut-être d’autres possibilités dans le foot. On verra...

La NG
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Message par english man Mer 20 Jan - 1:09

Jules Van Cleemput, un Flamand chez les Zèbres: "Charleroi est arrivé au meilleur moment"

Un Flamand au Mambourg, c'est rare. Jules Van Cleemput a lui-même été surpris. Mais positivement: "J'ai l'impression d'avoir débarqué dans une grande famille. C'est comme à Malines: nous contre eux."

Jules Van Cleemput (23 ans) est le genre de footballeur que chaque club rêve de posséder. Les supporters louent son engagement, ses tacles appuyés et ses raids enthousiastes dans le couloir. Les entraîneurs sont enchantés par son attitude positive et collective dans le vestiaire, et son implication à l'entraînement. Ses coéquipiers apprécient son sens de l'humour et son esprit de camaraderie. Bref, Charleroi a fait une bonne affaire en attirant l'ancien arrière droit de Malines. D'autant que les Zèbres n'ont dû débourser qu'un million d'euros.

Un Flamand au Pays Noir, c'est rare. Au cours des vingt dernières années, on ne relève que Tony Herreman (2001-2003), Karel Geraerts (2014-2016), Tim Smolders (2006-2009) et Amine Benchaib (arrivé en juillet). Jules Van Cleemput, qui est né et a grandi à Anvers, suit désormais leurs traces.

Quelle a été ta première réaction lorsque tu as appris l'intérêt concret de Charleroi?

JULES VAN CLEEMPUT: Je me suis dit que sportivement, c'était un pas en avant, en direction d'un club qui avait toujours côtoyé les sommets ces dernières années. Je dois cependant reconnaître que je me suis aussi posé des questions sur l'aspect pratique. Du genre: où allais-je habiter? Pourrais-je encore voir fréquemment mes amis et mes parents? À Malines, je n'étais qu'à un quart d'heure d'Anvers. Il n'était pas rare qu'après l'entraînement, j'aille boire un café au centre-ville en donnant rendez-vous à des amis. J'aime avoir mes habitudes. Je ne connaissais rien ni personne à Charleroi, je restais dans mon appartement à Waterloo. Pendant un moment, ce fut dur, surtout en novembre, lorsque les résultats n'étaient pas terribles et que les supporters commençaient à critiquer.

"Charleroi est un club chaleureux. L'image du club pâtit un peu de celle de la ville, décrite comme grise, mais ça ne correspond pas à la réalité."

Jules Van Cleemput
J'ai déjà traversé des moments difficiles durant ma carrière, en particulier lors de mes deux graves blessures. Depuis, je sais comment je dois m'en sortir. Mais ces derniers temps, j'ai été heureux de discuter avec ma mère. Elle m'a appris à relativiser. Car je suis un vrai sensible, qui se met rapidement à douter. Ma mère m'a dit que si Charleroi m'avait proposé un contrat, c'est qu'il y avait une raison. C'est d'ailleurs ce que Mehdi m'avait confirmé durant les négociations: si je signais, c'était pour être titulaire. C'était un signal important, car si c'était pour m'asseoir sur le banc, autant rester à Malines où je connaissais tout le monde. J'ai opté pour le projet sportif qu'on m'a proposé.

J'ai apprécié le fait que tant le coach que la direction m'ont toujours soutenu durant cette période difficile. Charleroi est un club chaleureux. L'image du club pâtit un peu de celle de la ville, décrite comme grise, mais ça ne correspond pas à la réalité. J'ai l'impression d'avoir débarqué dans une grande famille, avec Nadine, qui veille sur tout le monde comme une maman, mais aussi avec un président qui est présent tous les jours et qui a un très bon contact avec tous les joueurs.

Un président de club qui est aussi le président de l'Union belge, voilà qui doit impressionner un jeune footballeur?

VAN CLEEMPUT: Oui, dès le premier entretien. Mehdi est un homme d'affaires moderne, mais aussi un homme correct et d'agréable compagnie. Il sait ce qu'il fait et comment il doit s'adresser aux gens. Il n'est pas Belge, et pourtant, il a réussi à devenir le président de la fédération: cela en dit long sur ses qualités. Il a aussi de bonnes relations, ce qui permet aux joueurs de Charleroi de partir plus tard dans des clubs intéressants, comme mon prédécesseur à l'arrière droit, Maxime Busi, qui est parti à Parme. C'est un projet qui reste dans un coin de ma tête, mais avant de songer à un éventuel départ, je dois d'abord m'imposer au Mambourg.

Ce transfert signifie-t-il que tu envisages désormais ta carrière footballistique d'une autre manière?

VAN CLEEMPUT: À Malines, j'étais dans ma zone de confort, mais si je veux progresser, je dois me montrer ambitieux et oser relever des défis. L'hiver dernier, des clubs allemands s'étaient intéressés à moi - Cologne et Mayence, je pense - et cet intérêt m'avait énormément motivé, mais c'est alors que je me suis gravement blessé ( déchirure du ligament de la cheville, ndlr) et ma principale préoccupation était ma guérison. Après l'été, j'ai constaté mes progrès à Malines. Charleroi est arrivé au meilleur moment.

"Travailler dur et se donner à fond en toutes circonstances"
As-tu déjà pu démontrer tes qualités d'ambianceur à Charleroi?

VAN CLEEMPUT: Non, pour l'instant, je me contente encore d'observer. Il y a la barrière de la langue évidemment, même si je parle un peu le français, que j'ai appris lors de mon année avec les jeunes du Standard, mais je ne veux pas m'affirmer dès le début comme une grande gueule. À Malines, je n'appréciais pas non plus lorsque des nouveaux arrivants faisaient directement entendre leur voix.

Tu n'as donc pas encore raconté ton Irish tale?

VAN CLEEMPUT: ( Il rit) Non. À Malines, c'était devenu un rituel dans le vestiaire après une victoire. Et la saison dernière, on gagnait souvent. Ça a commencé il y a deux ans, à Knokke, où on s'était rassemblés après la saison pour fêter la victoire en Coupe de Belgique et la montée en D1A. Seth De Witte m'avait montré ce petit film et encouragé à essayer. ( Il suffit de taper "Irish tale" sur You Tube pour comprendre de quoi il s'agit, ndlr) Je suis monté sur une chaise et je me suis adressé au groupe. Évidemment, on avait déjà bu un petit verre.

Tu l'as dit, Charleroi n'est pas ta première expérience en Wallonie. Tu as joué une saison avec les U15 du Standard. Comment es-tu arrivé là?

VAN CLEEMPUT: Le Standard possède une bonne académie, qui attire de nombreux jeunes talents. C'était un pas important que je franchissais, en passant du foyer familial à l'internat, mais j'ai beaucoup appris là-bas. Chez les jeunes, on avait des entraînements donnés par Eric Deflandre. En tant que défenseur, j'étais encore très impulsif, mais il m'a appris l'importance de la position du corps par rapport au ballon et à l'adversaire. J'ai quitté le Standard après un an parce qu'on m'y voyait comme un vrai défenseur alors que je voulais encore jouer dans l'entrejeu - j'ai encore joué en numéro 10 ou soutien d'attaque à Malines. Je voulais marquer et être important. ( Il rit)

T'es-tu déjà fondu dans le moule de Charleroi, ou te sens-tu encore comme un Flamand perdu en Wallonie?

VAN CLEEMPUT: Le sentiment qui prévaut, c'est "nous contre eux". Comme à Malines, d'ailleurs. Ce club travaille bien depuis longtemps, et pourtant, la vraie reconnaissance se fait attendre. Mais c'est aussi une source de motivation. Travailler dur et se donner à fond en toutes circonstances, c'est un sentiment qui vaut aussi pour les supporters. Ils font parfois preuve d'autodérision et se moquent eux-mêmes de l'image un peu grise qui se dégage du club et de la ville.

Certains de tes nouveaux équipiers t'ont-ils impressionné?

VAN CLEEMPUT: Les anciens sont très collégiaux, malgré leurs états de service. Je vais par exemple à l'entraînement avec Guillaume Gillet. Et puis, il y a des joueurs comme Ali Gholizadeh, dont on se demande parfois comment il parvient à se sortir de certaines situations avec ses dribbles. J'ai une bonne relation avec lui, il rentre régulièrement dans le jeu - comme Kaya à Malines - et libère de l'espace pour moi sur le flanc. Si c'est Mamadou Fall qui joue devant moi, c'est différent: il aime chercher lui-même l'espace. Les automatismes doivent encore être peaufinés, mais je trouve que derrière, nous faisons déjà preuve d'une belle maturité.

Charleroi est parfois considéré comme une équipe défensive. En parle-t-on dans le vestiaire?

VAN CLEEMPUT: Former un bloc bien organisé, comme l'Atlético de Madrid le fait également, c'est une qualité. L'adversaire ne nous prend pas facilement en défaut. Nous avons deux lignes de quatre joueurs, et deux attaquants qui décrochent souvent. C'est une force, et pour un défenseur, c'est très agréable d'évoluer dans un tel système. À Charleroi, nous nous replions un peu plus qu'à Malines et nous misons davantage sur les reconversions, mais ça nous réussit plutôt bien.

"Je viens d'une vraie famille de Beerschotmen"
Tu es perçu comme un vrai Malinois, mais en réalité, tes racines se trouvent au Beerschot.

VAN CLEEMPUT: Je viens d'une vraie famille de Beerschotmen, qui est née et a grandi à Wilrijk. C'est là que j'ai appris à jouer au football, que mon père a joué au football et que mon grand-père m'emmenait pour aller voir l'équipe lors de tous les matches à domicile. C'était l'époque de Jurgen Cavens, de Daniel Cruz et de François Sterchele.... Je me souviens m'être rendu au Heysel en bus pour la finale de la Coupe de Belgique. Ce sont des souvenirs que l'on n'efface pas de sa mémoire et c'est la raison pour laquelle ce club gardera toujours une place à part dans mon coeur.

Cela ne m'a pas facilité la tâche, lorsque la rivalité avec Malines a grandi et que les deux clubs luttaient en D1B pour monter à l'étage supérieur. La haine était perceptible entre les deux clans, on nous traitait de mafieux. J'étais dans une position inconfortable. Certains de mes amis, qui étaient supporters du Beerschot, ne m'ont pas épargné. Je trouvais ça injuste. Nous avons été accusés d'avoir truqué un match, mais d'une part, c'était raté puisque nous sommes quand même descendus, et d'autre part ça n'avait rien à voir avec notre titre en D1B, qui a été conquis à la régulière. On n'a pas volé cette promotion, on était la meilleure équipe de la série. On ne peut pas condamner un club sur base d'éventuels agissements d'un dirigeant. Les joueurs, le staff et les supporters n'avaient rien à voir avec cette Opération Mains Propres.

N'en a-t-on pas parlé dans le vestiaire?

VAN CLEEMPUT: Bien sûr, on se posait aussi des questions. On a été rassurés par la direction. Dieter Penninckx ( patron de Brantano et principal actionnaire de Malines, ndlr) s'est montré très correct envers nous. Il a été très important pour Malines durant cette période sombre. J'ignore ce qu'il est arrivé par la suite avec sa société, je ne connais pas les détails, donc je ne veux retenir que le positif de lui.

Tu as raté les meilleurs moments de Malines: tu étais blessé lors de la finale de la Coupe de Belgique et de la finale de D1B.

VAN CLEEMPUT: C'est vrai, mais ces trophées figurent quand même à mon palmarès. Cela dit, à mes yeux, je n'ai effectivement pas remporté la Coupe. J'étais assis en tribune, frustré. Ça me reste toujours sur l'estomac. C'est pareil pour la finale aller-retour de D1B contre le Beerschot: ce sont des moments que l'on ne vit peut-être qu'une seule fois dans une carrière. Mais ça fait partie de la vie. Il faut parvenir à tourner la page. Subir des contretemps aide à devenir plus fort. Il faut aussi conserver une attitude positive dans ces cas-là, pour ne pas nuire à l'équipe.

Un papa footballeur pro et un grand-père agent

Jules Van Cleemput est issu d'une véritable famille de footballeurs. Son père, Peter Van Cleemput, a joué de 1988 à 1995 au Beerschot. Son grand-père François Laureyssens était en 1990 l'agent de la vedette roumaine Gheorge Hagi, lorsque celui-ci a été transféré au Real Madrid. "Mon père a été mon entraîneur durant toute ma vie", raconte Jules. "Il m'a encouragé à entretenir ma condition durant mes temps libres. Ça a porté ses fruits, car avant, mes tests n'étaient jamais très bons, alors qu'aujourd'hui, mon endurance est l'une de mes principales qualités.

Un été, j'ai regardé des cassettes vidéo de sa carrière chez ma grand-mère. C'était un milieu gauche ou arrière gauche, un peu dans le même style que moi: avec beaucoup de profondeur dans le jeu et beaucoup d'engagement dans les duels. Mais son pied gauche était meilleur que mon pied droit, il se chargeait même des coups francs.

Mon grand-père a aussi été gardien de but. Par la suite, il a travaillé comme agent pour quelques joueurs roumains, dont Hagi et Gheorge Popescu, et il a réglé le transfert de Bart Goor à Feyenoord. Je pense qu'il a encore gardé des contacts avec quelques personnes importantes, mais comme agent, il ne travaille plus que pour moi."

Source : Sportmagazine
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Message par english man Jeu 21 Jan - 0:53

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Message par english man Jeu 21 Jan - 1:33

Sporting de Charleroi: une faillite collective

Le Sporting carolo va devoir bien gérer la crise de croissance qu’il traverse actuellement.

Sèchement battus à Anderlecht ce mardi soir, les Zèbres continuent leur inquiétante rentrée dans le rang en haut de tableau. Avec un championnat serré comme il l’est actuellement au sein de l’élite, il n’y a pas encore péril en la demeure, mais il faudra toutefois que Karim Belhocine parvienne à rapidement retrouver la bonne formule pour relancer la machine sambrienne vers l’objectif de Top 4. Une cible qui paraissait acquise il y a quelques semaines à peine et qui est fortement menacée désormais.

Compte tenu de la féroce concurrence qui règne actuellement en Pro League en vue des « Champions Playoffs », le Sporting devra tenter de réussir une série de bons résultats afin de faire des différences sur ses opposants directs. Pour cela, le Sporting devra bien gérer la petite crise de croissance qu’il traverse actuellement alors que certains se sont probablement vus plus beaux qu’il ne l’aurait fallu lorsque tout allait bien.

Il s’agira pour ça que les cadres carolos répondent à nouveau présents tandis que les renforts à venir devront s’acclimater rapidement et parfaitement dans le système carolo.

Tentative de décryptage d’une mauvaise passe qui ne peut perdurer

Des cadres à côté de leurs pompes

Cela ne date pas du match de ce mardi, mais la rencontre à Anderlecht a confirmé que certains cadres carolos ne sont pas dans leur assiette en ce moment. De Marco Ilaimaharitra à Nicolas Penneteau, en passant par Dorian Dessoleil et Joris Kayembe, tous traversent une période de fortes turbulences. Preuve de ces difficultés et de la nervosité globale qui en découle, les trois joueurs de champ cités n’auraient probablement pas dû terminer la rencontre si M. Van Driessche avait appliqué le règlement plus strictement. De son côté, le portier corse aurait dû voir sa première sortie du match être sanctionnée d’un penalty pour une faute sur Nmecha. Si les Sambriens ont répété à l’envi qu’il ne fallait pas penser trop loin en début de saison quand Charleroi marchait sur l’eau, le succès grandissant est peut-être monté à la tête de certains, qui se voyaient déjà en haut de l’affiche pour plus longtemps. Et ce malgré une expérience suffisante dans le groupe pour ne pas tomber dans ce piège.

Toutefois, outre les cadres, d’autres joueurs peinent ces derniers temps. Ainsi, Modou Diagne ne rassure guère, tandis que les offensifs ne sont pas suffisamment (bien) approvisionnés pour être dangereux, en témoigne la chute libre des statistiques des Zèbres face au but adverse depuis la 7e journée. Ainsi, alors qu’ils avaient marqué douze buts en six matches (2 par match), ils n’en ont plus inscrit que vingt sur les seize suivants (1,25 par match). Et cette tendance dans le secteur offensif n’est pas comblée défensivement puisque de rempart imperméable en été, la défense carolo est devenue bien trop fébrile. Ainsi, de deux buts encaissés en six matches – dont un dans les ultimes secondes d’un match plié contre le Beerschot (3-1) –, soit 0,33 but encaissé par match, la feuille de route carolo facture désormais 29 pions contre, soit 27 sur les seize dernières sorties (1,69 par match). Des statistiques indignes d’un candidat à l’Europe.

Les choix posés par le staff n’ont pas payé

C’est évidemment toujours très facile à constater après coup, mais Karim Belhocine n’a pas été heureux dans ses choix lors des dernières rencontres. Ainsi, si relancer le duo de « titulaires » Fall-Rezaei contre Malines était une option assez logique, tout comme celle de densifier l’entrejeu avec le retour de Marco Ilaimaharitra contre les Mauves, cela n’a pas payé. Et Charleroi, rentré bredouille tout en étant convaincant à l’Antwerp et à Ostende avec notamment un bon Amine Benchaib à la baguette, a totalement déjoué face à Malines – dans des circonstances climatiques difficiles – et à Anderlecht, où il n’a eu voix au chapitre qu’une fois la différence faite par le pressing étouffant des Mauves. « Anderlecht est beaucoup mieux entré dans le match que nous. Cela a été mieux en deuxième période, mais pas suffisamment pour revenir », expliquait l’entraîneur du Sporting après la déroute bruxelloise.

Il n’empêche, en optant pour le duo Gillet-Ilaimaharitra, le T1 carolo a fait le choix de replacer Ryota Morioka dans un rôle de numéro 10 qu’il affectionne désormais moins que lorsqu’il évolue un cran plus bas. Et le Japonais n’a d’ailleurs pas eu le rendement qui peut être le sien quand il a le jeu face à lui.

L’entraîneur franco-algérien n’est par contre pas du tout responsable du manque de grinta de ses troupes qui ont perdu près de sept duels sur dix au Lotto Park ce mardi. Une statistique étonnante quand on sait que le Sporting était irréprochable au niveau des duels gagnés et de l’envie affichée en début de saison. Mais une statistique qui s’explique probablement par le fait que les joueurs ne sont pas aussi prêts que certains le voudraient sur le plan physique actuellement.

Pour ne rien arranger, les blessures (notamment musculaires et tendineuses) s’enchaînent pour les Carolos puisqu’après Willems et Fall très récemment, Van Cleemput a dû quitter ses partenaires dès les premiers instants de la rencontre, ce mardi. Une tendance qui pose question quand on sait que les Zèbres sont peu habitués à ce genre de pépins.

Le mercato d’été ne répond pas aux attentes

Au moment de clore ses transferts le 5 octobre dernier, le Sporting de Charleroi avait donné le sentiment d’avoir fait l’un des meilleurs mercatos de son histoire (au moins récente). Un sentiment renforcé quelques semaines plus tard lorsque l’ancien joueur de Liverpool Jon Flanagan a signé pour un an avec option. Le matricule 22 avait en effet combiné la jeunesse avec l’expérience, tout en faisant confiance à une majorité de joueurs, y compris le jeune Amine Benchaib, avec un réel passé au sein de l’élite belge, à l’exception du jeune pari Lucas Ribeiro Costa (Virton) et des expérimentés Ivan Goranov (Levski Sofia) et donc Jon Flanagan (libre).

Un trimestre plus tard, force est toutefois de constater que le mercato n’a pas répondu aux légitimes attentes sur base de la renommée des transfuges. Et seul Ivan Goranov – qui a dû s’entraîner sur une fracture suite à une erreur de diagnostic – a une véritable excuse pour ne pas avoir pu exploser parmi les joueurs dont on attend toujours qu’ils justifient les moyens mis en œuvre par le Sporting carolo pour les attirer.

Sur base de ce constat, il ne serait pas étonnant que le club sambrien tente de se tourner à nouveau vers des inconnus au moment de recruter cet hiver. Une formule qui a connu le succès en bord de Sambre. Et ce même si des possibilités existent évidemment aussi sur le marché belge et qu’elles ne seront pas négligées pour autant. Une chose est sûre et les événements récents avec Flanagan et Teodorczyk l’ont démontré, Charleroi tentera de miser sur des éléments capables d’apporter un plus au groupe dès leur arrivée plutôt que de tenter de trop gros paris cet hiver.

Pour couronner le tout, Jon Flanagan n’a pas convaincu Jagiellonia lors de ses tests physiques et va donc revenir à Charleroi dans l’attente de trouver une porte de sortie au plus vite.

Les chiffres qui inquiètent

17. Depuis son 18/18 initial, Charleroi a le 17e bilan de l’élite avec 15/48. Seul le Cercle fait pire avec 10/45 (avant le match de ce mercredi soir).

5. Sur les 12 derniers matches, Charleroi a encaissé 5 fois trois buts, ce qu’il n’avait pas fait une seule fois sur les 37 précédents.

7. En 8 déplacements depuis l’élimination en Europa League, les Zèbres ont encaissé au moins deux buts à 7 reprises pour un total de 20 buts pris.

27. Les Zèbres ont encaissé 27 buts en 16 matches après n’en avoir encaissé que 2 sur les 6 premières rencontres.

20. S’ils encaissent plus, les Zèbres marquent moins puisqu’ils ont planté 20 buts en 16 matches après en avoir inscrit 12 lors de leur 18/18.

Par Benjamin Helson

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Message par english man Jeu 21 Jan - 2:33

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Message par english man Ven 22 Jan - 0:07

Le Sporting de Charleroi veut retrouver de la solidité malgré une défense décimée

Alors que les déplacements à Sclessin ne sont déjà pas ceux qui réussissent le mieux aux Zèbres ces dernières années, c’est avec une défense décimée et en plein doute que les Carolos prendront la direction de Liège ce dimanche.

La blessure de Van Cleemput (dont la déchirure a été confirmée) est ainsi venue s’ajouter à celles de Goranov, Willems et Zajkov, les deux derniers ayant toutefois repris l’entraînement tout en demeurant incertains pour dimanche. Puisque Flanagan n’entre pas en ligne de compte aux yeux du staff, il ne reste plus que trois défenseurs disponibles: Diagne, qui n’a pas été exempt de tout reproche au Parc Astrid, Dessoleil, qui tente de maintenir le navire à flot, et Kayembe, qui ne traverse pas la meilleure période de sa carrière zébrée. Difficile, dans ces conditions, de retrouver un semblant de solidité face à des Liégeois qui viennent d’en planter quatre à Malines, chez une formation qui restait sur quatre succès consécutifs dont l’un… au Mambourg.

Un changement de système?

«Cette succession de blessures explique évidemment cette inefficacité défensive», analyse Thierry Siquet, ex-défenseur et dernier T1 zébré à s’être imposé à Sclessin. «À la fin du match à Anderlecht, il ne restait plus qu’un défenseur et demi sur la pelouse (NDLR: Dessoleil a fini le match en grimaçant). Ça fait beaucoup et Hendrickx et Gholizadeh, replacés aux backs, ne maîtrisent logiquement pas cette position à la perfection. Quand l’équipe est en confiance et tourne, ça peut marcher, mais là, ça vient s’ajouter à un contexte déjà délicat…»


Il faudra malgré tout trouver des solutions dès ce dimanche si Karim Belhocine veut éviter le premier 0/15 carolo depuis novembre… 2010 et la saison de la relégation! «Il est difficile d’énumérer des solutions en ne côtoyant pas le noyau tous les jours mais il faut avant tout remobiliser le groupe mentalement et essayer de faire une bonne prestation au Standard. Il faut ce petit déclic dans la tête car, autant ils montaient sur le terrain en étant certains de gagner en début de saison, autant ils se retrouvent dans la situation inverse maintenant.»

Et pour ramener un peu de solidité, un passage à trois défenseurs centraux pourrait être une option, à l’image de ce que Belhocine avait mis en place lors du nul blanc signé contre Courtrai le 7 décembre et qui avait justement permis de mettre fin à une série de revers. Mais cela ne semble envisageable qu’en cas de retour de Willems. «C’est une réelle possibilité qui permettrait de colmater un peu le tout et de boucher un maximum d’espaces mais il faut trouver les joueurs capables de faire ce qu’on va leur demander sur les flancs. À droite, si le coach souhaite quelqu’un qui manie le ballon et qui peut reconstruire, Hendrickx pourrait le faire alors que s’il s’oriente plutôt vers des qualités d’abattage, de puissance et de percussion, Fall pourrait couvrir le côté.»

L’expérience de Gillet

En cas de maintien du système en place, un repositionnement de Guillaume Gillet au poste de latéral droit est aussi possible, mais cela n’avait justement pas souri aux Zèbres lors du match aller, l’ex-Diable ayant notamment été éliminé par Duje Cup sur l’ouverture du score de Balikwisha. «Et puis, cela veut dire qu’on l’enlève du milieu», réfléchit Thierry Siquet. «Cependant, son expérience pourrait rassurer un peu ce flanc droit qui est en quelque sorte abandonné.»

Mais au-delà de la ligne arrière, les Zèbres devront plus globalement retrouver leur organisation et remporter davantage de duels que ce mardi à Anderlecht (3 sur 10) pour espérer réaliser un résultat. «Quand une équipe encaisse, ce n’est pas toujours de la faute de la défense. Là, le souci est surtout mental. Aux défaites s’ajoutent les blessés et au final, cela agit sur tout le groupe. Mais un Standard-Charleroi est un match particulier et il leur faut peut-être justement ça pour les relancer. Revenir de Sclessin avec au moins un point pourrait les relancer. Mais il faut être prêt mentalement pour réaliser ce genre de chose.»

La NG


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